Le patron de la police ordonne que les sanctions disciplinaires contre les agents soient exécutées plus rapidement
"Les délais trop longs pour sanctionner des comportements fautifs graves ne sont pas acceptables et peuvent être préjudiciables à l'image de l'institution policière", estime Frédéric Veaux dans une note interne.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/08/16/phpiTsQyT.jpg)
Action, réaction. Le patron de la police nationale, Frédéric Veaux, a demandé fin juillet que les sanctions disciplinaires à l'encontre des policiers reconnus coupables de fautes graves soient plus rapidement mises à exécution, selon une note consultée lundi 16 août par l'AFP.
"Les délais trop longs pour sanctionner des comportements fautifs graves ne sont pas acceptables et peuvent être préjudiciables à l'image de l'institution policière. Il convient donc de veiller à ce qu'ils soient réduits et maîtrisés", écrit le directeur général de la police nationale (DGPN) dans ce document daté du 27 juillet.
Un délai de sept mois entre 2018 et 2020
Entre 2018 et 2020, la durée entre la fin de l'enquête administrative et l'exécution de la sanction contre un policier pris en faute était en moyenne de sept mois, dont "deux mois et demi" pour rédiger le procès-verbal du conseil de discipline et le transmettre à la direction des ressources humaines, selon cette note. "Les conseils de discipline devront désormais être réunis dans les deux mois qui suivent la conclusion de l'enquête" administrative, écrit Frédéric Veaux. "L'avis du conseil de discipline et le procès-verbal de la séance devront ensuite être transmis (...) dans un délai d'un mois" à la direction des ressources humaines, conclut-il.
Ce courrier a été envoyé aux préfets une semaine alors que le Canard enchaîné avait révélé que le policier ayant pris la plainte de Chahinez Daoud contre son mari violent, suspecté de l'avoir tuée le 4 mai à Mérignac. Il avait été condamné trois mois plus tôt pour "violences intrafamiliales". La police nationale avait précisé qu'"une enquête administrative avait été ouverte dès que l'épouse du policier avait déposé plainte". A la suite de cette enquête, le fonctionnaire a fait l'objet d'une "demande de renvoi devant un conseil de discipline", "qui ne s'est pas encore tenu", avait précisé la police nationale.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter