La DCRI devient la DGSI et recrute 430 non policiers
Analystes, interprètes, informaticiens ou chercheurs seront recrutés dans les cinq ans à venir. Objectif : mieux déjouer les attentats et filières jihadistes en France.
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Vous rêviez secrètement de travailler dans le contre-espionnage ? La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui remplace à partir du lundi 12 mai la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), va recruter dans les cinq ans à venir 430 analystes, interprètes, informaticiens ou chercheurs, qui viendront grossir les rangs des 3 600 policiers de l'actuelle DCRI.
Jusqu'ici, les universitaires ou les diplômés de grandes écoles qui voulaient entrer dans la DCRI devaient passer un concours de la fonction publique (concours de gardien de la paix, officier de police, commissaire…). Dorénavant, ils seront directement recrutés au contre-espionnage, avec des salaires attractifs. La DGSI, qui ne dépend plus de la Direction générale de la police mais directement du ministère de l'Intérieur, dispose d'un budget propre.
Une "machine de guerre"
Ces profils "auront un rôle d'expertise dans des domaines où le contre-espionnage était trop léger", précise Le Parisien. Equivalent policier de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la DGSI, qui prend ses quartiers dans les locaux ultrasécurisés et anonymes de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), a pour objectif de mieux déjouer les attentats et filières jihadistes en France.
La DGSI reprend les missions de renseignement et de police judiciaire jusqu'alors dévolues à la DCRI, née sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, en 2008, de la fusion des Renseignements généraux (RG) et de la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage policier).
Cette nouvelle "machine de guerre", selon un haut fonctionnaire, est cette fois un chantier de l'actuel Premier ministre, Manuel Valls. Lorsqu'il était au ministère de l'Intérieur, il avait tiré les leçons des ratés de l'affaire Merah, dans laquelle la DCRI avait été mise en cause. La DGSI est le bras armé du plan anti-jihad lancé ces derniers jours par le successeur de Manuel Valls place Beauvau, Bernard Cazeneuve.
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