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Justice : deux policiers condamnés à des peines de prison avec sursis pour consultation illicite de fichiers en faveur de l’ancien boxeur Farid Khider

Les informations étaient sollicitées par Farid Khider, sextuple champion du monde de boxe thai, déjà condamné pour détention d’armes et violences sur conjoint. Dans cette affaire, il a été condamné mardi à 3 600 euros d’amende.

Yannick Falt

Radio France

Publié le 17/10/2023 23:11

Temps de lecture : 2min

Des policiers au tribunal de Paris. Photo d'illustration. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS : VIA AFP)

Deux policiers, qui étaient jugés mardi 17 octobre par le tribunal correctionnel de Paris, ont été condamnés respectivement à un an de prison avec sursis et à quatre mois de prison avec sursis pour consultation illicite de fichiers en faveur de l'ancien boxeur Farid Khider, a constaté le journaliste de franceinfo présent à l'audience.

Le premier, qui était brigadier-chef à Paris avant d'être radié, a été condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant trois ans. L'homme, absent au procès, a notamment été reconnu coupable de faux et usage de faux en écriture pour avoir sollicité une réquisition judiciaire afin de géolocaliser une personne via son opérateur téléphonique.

Le second policier, commandant dans les Hauts-de-Seine, présent au procès, a lui a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir transmis des informations venant de deux fichiers système d’immatriculation des véhicules (SIV) et le fichier national des permis de conduire (FNPC).

Dans les deux cas, les informations étaient sollicitées par Farid Khider, sextuple champion du monde de boxe thai déjà condamné pour détention d’armes et violences sur conjoint. Dans cette affaire, il a été condamné mardi à 3 600 euros d’amende. C’est lors d’écoutes de sa ligne téléphonique dans un dossier de criminalité organisée (dans lequel Farid Khider a été acquitté) que les enquêteurs s’étaient intéressés aux deux fonctionnaires de police. Une enquête avait été ouverte en février 2020 confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).