Intervention policière à Drancy : deux personnes vont être présentées à un juge d'instruction pour des violences sur des policiers

Parmi ces deux suspects, figure "la personne ayant filmé la scène et outragé les policiers" qui "avait déjà été condamnée pour violences, rébellion et outrage", précise le procureur de la République de Bobigny.

Article rédigé par franceinfo
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Un arrêt de bus à Drancy (Seine-Saint-Denis), le 3 mai 2025, près du lieu où un homme a été blessé par balle lors d'une opération de police au cours de laquelle un policier a également été blessé après avoir chuté. (IAN LANGSDON / AFP)
Un arrêt de bus à Drancy (Seine-Saint-Denis), le 3 mai 2025, près du lieu où un homme a été blessé par balle lors d'une opération de police au cours de laquelle un policier a également été blessé après avoir chuté. (IAN LANGSDON / AFP)

Deux personnes vont être présentées dimanche 4 mai au juge d'instruction pour des violences sur des policiers vendredi soir à Drancy (Seine-Saint-Denis). Parmi elles figure "la personne ayant filmé la scène et outragé les policiers" qui "avait déjà été condamnée pour violences, rébellion et outrage", précise le procureur de la République de Bobigny Eric Mathais, dans un communiqué. 

Ces deux suspects, l'un arrêté dès vendredi soir et l'autre dimanche matin, sont déférés dans le cadre de l'ouverture par le parquet d'une information judiciaire pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en réunion, ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours", "diffusion d'images relatives à la commission d'atteintes volontaires à l'intégrité physique" et "outrage à personnes dépositaires de l'autorité publique". Des réquisitions "aux fins de placement en détention provisoire seront prises", ajoute le communiqué.

Deux autres suspects "ont été libérés dans la matinée, aucune charge n'ayant pu être retenue à leur encontre". Lors de cette altercation vendredi, un jeune majeur de 19 ans a été blessé par un tir policier. Il a été blessé par balle à la cuisse et se trouve encore à l'hôpital : il n'a pas encore pu être entendu, poursuit le parquet de Bobigny.

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