François-Noël Buffet révèle les contours de la réforme de la police municipale, avant sa présentation au Conseil des ministres en septembre

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur en charge de la Sécurité du quotidien entend accroître les prérogatives des forces municipales, sans qu'elles marchent sur les pieds des policiers et des gendarmes.

franceinfo

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Publié le 05/07/2025 21:03 Mis à jour le 05/07/2025 21:03

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Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, François-Noël Buffet, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 17 juin 2025. (ALAIN JOCARD / AFP)

"Pour aller plus loin dans la lutte contre l’insécurité, il est important de lever certaines contraintes". Dans une interview au Parisien, le ministre délégué François-Noël Buffet a esquissé, samedi 5 juillet, les contours de la réforme de la police municipale, qui sera présentée au Conseil des ministres en septembre prochain. "Aujourd’hui, les maires veulent tous avoir leur propre police municipale, même s’ils peuvent avoir des appréciations différentes quant au rôle et à l’équipement à leur donner", assure le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur en charge de la Sécurité du quotidien dans les colonnes du journal.

Il explique notamment vouloir accroître les prérogatives des forces municipales sans qu'elles marchent sur les pieds des policiers et des gendarmes, avec la possibilité pour les policiers municipaux d'inspecter les voitures, saisir des trottinettes ou des objets dangereux, accéder à davantage de fichiers et dresser certaines amendes. Il préconise aussi "un usage élargi des technologies de captation d’images". "Il n’est pas question de dénaturer la mission des polices municipales, qui n’ont pas vocation à réaliser des actes d’enquête", précise-t-il néanmoins.

Interrogé sur le développement des polices municipales, François-Noël Buffet assure que leur rôle est "complémentaire" de celui des forces de police intérieures" et qu'il est "évidemment" nécessaire d'avoir "plus de police de proximité". "Près de 4 500 communes ont fait le choix de se doter d’un service de police municipale ainsi que de gardes champêtres", chiffre le ministre délégué, qui se dit convaincu que "la police municipale" sera un "enjeu majeur" lors des prochaines élections municipales, en 2026.

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