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En Corse, un réseau de vol de cuivre démantelé par la gendarmerie après une douzaine de vols

Les vols avaient été recensés au mois de mai dernier. Il visaient des entreprises de traitement des métaux, de plomberie ou d’électricité

franceinfo

Radio France

Publié le 30/08/2024 16:47

Temps de lecture : 2min

La gendarmerie a retrouvé des centaines de kilos de cuivre volés, qui valent à la vente entre 15 000 et 20 000 euros. (FLORENT SELVINI / MAXPPP)

Un réseau de vol de cuivre a été démantelé par la gendarmerie de Corse, rapporte France Bleu RCFM. Quatre individus, originaires de Roumanie et implantés en périphérie d’Ajaccio, ont été arrêtés par la gendarmerie en flagrant délit, mercredi 28 août, alors qu'ils venaient d'effectuer un vol dans la zone commerciale d'Ajaccio, détaille France Bleu RCFM. Leur véhicule utilitaire était rempli avec près d’une tonne de câbles de cuivre.

Cette arrestation fait suite à une enquête menée par la section de recherches de Corse, appuyée par la section d’appui judiciaire et de renseignements régionale de la gendarmerie de Corse et la brigade de recherches d’Ajaccio. Cette enquête pour "vols en bande organisée et association de malfaiteurs" avait été ouverte par le parquet d'Ajaccio, suite au recensement d'une dizaine de vols sur l'île durant le mois de mai, indique France Bleu RCFM.

Les victimes de ces vols de cuivre étaient des entreprises de traitement des métaux, de plomberie ou d’électricité, poursuit France Bleu. Elles se faisaient dépouiller de leur cuivre en tourets, en câbles ou en tuyaux. Dans la semaine du 26 août, la gendarmerie a retrouvé des centaines de kilos de cuivre volés, qui valent à la vente entre 15 000 et 20 000 euros, toujours selon France Bleu RCFM.

Les quatre suspects interpellés sont âgés de 20 à 42 ans, certains sont déjà connus de la justice française, l'un d’entre eux faisait l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français). D'après les informations de France Bleu RCFM, ces quatre personnes sont mises en cause sur 12 faits de cambriolages de sociétés en Corse, pour un préjudice approchant 200 000 euros, hors dégradations liées aux effractions.