Attaques de prisons : un réseau au cœur de l'enquête

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Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, N. Perez, A. Portes, C. Legros, P. Brame, @RevelateursFTV
France Télévisions

Qui se cache derrière les attaques d'établissements pénitentiaires lancées dimanche 13 avril ? Que signifie le sigle "DDPF" ? Un canal ouvert sur Telegram, où des vidéos des méfaits ont été relayées, intéresse particulièrement les enquêteurs.

Qui sont les auteurs des violences urbaines commises depuis dimanche contre les surveillants pénitentiaires et les prisons ? Pour savoir qui se cache derrière le mystérieux sigle "DDPF", inscrit à la bombe par les malfaiteurs sur les murs, les enquêteurs ont une piste : une chaîne Telegram baptisée "Défense des droits des prisonniers français". Un canal de discussion sur les réseaux sociaux anonyme et confidentiel, créé le 12 avril, soit 24 heures seulement avant la première action.

Des narcotrafiquants comme première piste ?

Le canal "DDPF" comptait 1 500 abonnés sur Telegram dans l'après-midi du mercredi 16 avril. "Ce canal est un mouvement dédié à dénoncer les atteintes à nos droits fondamentaux", peut-on lire en guise de premier message. Des détenus ont posté des témoignages depuis leur cellule. C'est sur cette même messagerie que la première vidéo d'attaque a été postée dans la nuit de dimanche 13 à lundi 14 avril.

Des individus se sont filmés en train de mettre le feu à des véhicules appartenant à des élèves de l'École nationale de l'administration pénitentiaire. Une autre vidéo montre un surveillant espionné sur un parking, puis un nom sur une boîte aux lettres qui semble être la sienne. Sa voiture sera incendiée quelques heures plus tard. La piste privilégiée semble être celle de narcotrafiquants.

Parmi nos sources :

Liste non exhaustive.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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