Réforme de la légitime défense : une centaine de policiers défilent pour dénoncer "l'enfumage" du gouvernement
Ils réclament plus de reconnaissance de la part du gouvernement, alors qu'un projet de loi assouplissant la légitime défense des policiers doit être examiné le 7 février prochain.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/01/27/phpmNZEn6_1.jpg)
La colère gronde toujours et le texte de loi présenté ne semble pas la calmer. Une centaine de policiers ont manifesté, jeudi 26 janvier, à Paris, et environ 80 à Toulouse (Haute-Garonne), pour obtenir "plus de reconnaissance". Ils ont qualifié "d'enfumage" le projet de loi assouplissant la légitime défense des policiers, voté par le Sénat la veille et qui sera examiné par l'Assemblée à partir du 7 février.
A Paris, les manifestants, qui ont défilé du Champ-de-Mars aux Invalides derrière une banderole portant le slogan "Citoyens désavoués, notre police se meurt", répondaient à l'appel de l'association Mobilisation des policiers en colère (MPC) et du Collectif autonome policier (CAP) Ile-de-France, nés du mouvement de mécontentement qui a secoué la profession à l'automne.
/2017/01/27/phpLvr5rS_1.jpg)
"Ce projet de loi, c'est de l'enfumage, le texte sur la légitime défense est trop vague et risque de nous mettre en porte-à-faux", a estimé Vincent, du CAP, qui souhaite que les policiers soient "mieux protégés". "Limiter nos revendications à la légitime défense, c'est un écueil", a poursuivi Sébastien, enquêteur en région parisienne.
Le texte définit notamment un cadre commun à l'usage des armes à feu par la police et la gendarmerie, alignant la première sur la seconde. Aujourd'hui, les policiers peuvent faire usage de leur arme à feu uniquement en cas de légitime défense. Le texte prévoit de leur donner cette possibilité dans quatre cas de figure : lorsqu'ils sont attaqués ou menacés par une personne armée ; lorsqu'ils doivent défendre un lieu ou des personnes sont sous leur responsabilité contre une agression ; lorsqu'ils doivent empêcher un détenu de s'échapper ; contre un véhicule qui aurait franchi un barrage de police.
Pour Lantz, secrétaire du MPC, "le gouvernement a annoncé beaucoup de choses mais on en a toujours pas vu la couleur". Une enveloppe de 250 millions d'euros a été annoncée début janvier, en réponse à plusieurs semaines de manifestations de policiers, déclenchées par l'agression au cocktail Molotov de quatre agents le 8 octobre à Viry-Châtillon (Essonne).
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter