Attaque à la préfecture de police : l'un des imams de Gonesse, soupçonné d'être radicalisé, affirme n'avoir "jamais parlé" avec Mickaël Harpon
L'homme, qui officiait auparavant à Sarcelles, avait fait l'objet en 2015 d'une mesure d'obligation de quitter le territoire français, demandée par les services de renseignements. La mesure n'avait jamais été appliquée.
L'un des imams de la mosquée de Gonesse, dans le Val-d'Oise, fréquentée par Mickaël Harpon, l'assaillant de la préfecture de police de Paris, affirme n'avoir "jamais parlé" avec lui. "Il était très discret, je ne connais pas son nom, ni où il travaille, ni où il habite, je n'ai jamais parlé avec lui, mais des fois il me serre la main", explique Ahmed Hilali à franceinfo.
Mesure d'obligation de quitter le territoire jamais appliquée
Cet imam, qui officiait auparavant à Sarcelles, avait fait l'objet en 2015 d'une mesure d'obligation de quitter le territoire français demandée par les services de renseignement, en raison notamment de ses prêches radicaux et de ses fréquentations, selon le député François Pupponi (ex-PS), ancien maire de la ville. Cette mesure n'a jamais été appliquée. Les dirigeants de la mosquée de Sarcelles où il officiait avaient tout de même fini par le licencier.
L'imam se défend de tout radicalisme religieux
Depuis février 2017, Ahmed Hilali dirige des prières à Gonesse et possède un titre de séjour valable jusqu'en 2020. Au micro de franceinfo, il se défend de tout radicalisme religieux.
Jamais je n'ai été convoqué par la police, ni par les renseignements généraux, jamais
Ahmed Hilalià franceinfo
Il affirme même soutenir le combat d'Emmanuel Macron contre le terrorisme : "On est avec lui pour combattre l'hydre islamiste parce que c'est un monstre".
De son côté, le député François Pupponi s'interroge : "Comment est-il possible qu'un imam radicalisé, et ce sont les services de renseignement qui le disent, à qui on notifie une obligation de quitter le territoire français en 2015, est toujours là en 2019 ? Cela s'appelle un dysfonctionnement majeur, cela s'appelle une faute".
L'élu du Val-d'Oise a interpellé le gouvernement sur le sujet lundi 7 octobre en commission des lois à l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a affirmé qu'aucun lien n'avait été établi à ce stade entre cet imam et le tueur de la préfecture de police de Paris.
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