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Paris : un conducteur en garde à vue après avoir agressé un aveugle à qui il avait refusé la priorité

Le conducteur d'une berline noire a frôlé l'homme aveugle et son accompagnateur dimanche, leur coupant la priorité. Il a ensuite agressé physiquement et verbalement l'accompagnateur, et s'en est également pris à la personne aveugle.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/06/2019 18:38 Mis à jour le 19/06/2019 18:58

Temps de lecture : 1min

Les derniers chiffres de la sécurité routière sont encourageants pour le mois d'octobre, avec une baisse de la mortalité (-8%) sur les routes par rapport à 2018. La ville de Lunel (Hérault) teste un nouvel outil pour sécuriser les passages piétons. (STEPHANE OUZOUNOFF / PHOTONONSTOP / AFP)

Ces images, diffusées sur les réseaux sociaux, avaient particulièrement choqué. Un conducteur qui a agressé un homme aveugle et son accompagnateur, dimanche 16 juin à Paris, après leur avoir refusé la priorité sur un passage piéton, a été placé en garde à vue mercredi, a appris l'AFP de source policière.

Dans cette vidéo, une personne aveugle se guidant avec une canne blanche s'engage avec son accompagnateur sur un passage piéton, dans le 12e arrondissement de la capitale quand une grosse berline noire frôle les deux hommes, leur coupant la priorité. L'accompagnateur donne un coup sur le toit de la voiture qui s'arrête.

Le chauffeur descend alors puis agresse physiquement et verbalement l'accompagnateur, lui donnant plusieurs claques. Il s'en prend également à l'homme aveugle. Un témoin essaie d'intervenir ainsi qu'une dame qui se trouvait dans la voiture. Lorsque le témoin annonce qu'il va appeler la police, l'homme et la femme remontent dans leur voiture et s'en vont, comme le montre cette vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux.

Convoqué au commissariat du 12e arrondissement, le chauffeur a été placé en garde à vue pour "violence sans incapacité totale de travail sur une personne vulnérable" et "violence sans ITT", selon la source policière.

La Fédération des aveugles et amblyopes de France avait dénoncé lundi dans un tweet une agression "inadmissible" et invité les victimes à porter plainte. Mardi, elle a confirmé qu'elle se portera partie civile et qu'elle suivra cette affaire "de très près".