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Paris : les gardes à vue de membres de l'ultradroite levées sauf celle de Marc de Caqueray-Valmenier

Dimanche 11 février, 38 des 39 membres de l'ultradroite sont sortis de garde à vue à Paris, seule celle de l'ancien chef des "Zouaves" a été prolongée.

franceinfo

Radio France

Publié le 11/02/2024 22:50

Temps de lecture : 1min

Un panneau à l'entrée d'un commissariat de police à Paris, le 27 octobre 2023. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Les gardes à vue de 38 des 39 membres de l'ultradroite, interpellés samedi 10 février à Paris, ont été levées, indique le parquet dimanche 11 février. "Au fur et à mesure de l'après-midi, 38 garde à vues ont été levées avec une décision de classement sans suite", dont celle de Gabriel Loustau, une figure du Gud, précise le parquet.

La seule garde à vue prolongée est celle de Marc de Cacqueray-Valmenier, 24 ans, ancien chef du groupuscule les "Zouaves" dissous en janvier 2022 en Conseil des ministres. Déjà condamné et incarcéré ces dernières années, le militant d'ultradroite est actuellement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans l'affaire de l'agression de militants de SOS Racisme en décembre 2021 lors d'un meeting d'Eric Zemmour, président du mouvement d'extrême droite Reconquête. Dans le cadre de cette information judicaire, il fait l’objet d’une interdiction de paraître à Paris.

Des militants de moins de 30 ans

Samedi après-midi, 39 membres de la mouvance d'ultradroite ont été arrêtés à la sortie du cimetière de Charonne dans le 20ème arrondissement de Paris, pour "participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations". Les personnes interpellées sont nées entre mai 1995 et octobre 2006, selon le parquet. Parmi elles, une quinzaine sont fichées S, d'après les informations de franceinfo.

Félicitations aux agents de la @prefpolice - dont la BRAV M - pour leur réactivité. https://t.co/hoWPh8Rbla
— Laurent Nuñez (@NunezLaurent) February 10, 2024

"Félicitations aux agents de la préfecture de police - dont la BRAV M - pour leur réactivité", avait salué samedi le préfet de police Laurent Nunez sur X (ex-Twitter).

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