: Reportage "On instaure des règles pour éviter un drame" : l'île de loisirs de Cergy-Pontoise, dans le Val-d'Oise, renforce la sécurité pour prévenir les noyades
Les îles de loisirs se préparent à un pic de fréquentation à cause de la canicule. Le site de Cergy accueille jusqu'à 20 000 personnes, une affluence qu'il va devoir gérer, en prévenant notamment les baignades sauvages, qui causent des noyades chaque année.
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Les températures vont continuer de grimper cette semaine, 39 à 40 degrés annoncés mardi 1er juillet en région parisienne. Les îles de loisirs se préparent à voir affluer les citadins en quête de fraîcheur. Lors des pics, celle de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) accueille 15 000 à 20 000 personnes et la jauge de sa plage est fixée à 8 500 baigneurs. Une affluence qu'il faut gérer pour éviter les noyades qui, malheureusement, chaque été, font des victimes partout en France.
Pour éviter cela, le site de Cergy a renforcé la sécurité. La plage de l'île de loisirs est désormais entourée d'une barrière de sécurité. Et pour y rentrer, il y a des règles à respecter. "Les enfants de moins de six ans, c'est brassard obligatoire pour accéder au bassin. Les enfants de moins d'1,4 mètre sont systématiquement accompagnés d'un adulte", rappelle Shamseddine, agent de prévention et secouriste sur le site.
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Depuis quatre ans, il patrouille tous les étés autour du plan d'eau. "J'ai l'impression qu'on perd un tout petit peu plus de monde chaque année parce qu'on instaure plus de règles.... On préfère instaurer des règles pour éviter la noyade que de se retrouver avec un drame."
Une brigade équestre et des drones
Des règles appréciées par Jessica et Soraya, venues avec leurs enfants pour profiter de la baignade. "Les toboggans sont ouverts, les filles s'éclatent, c'est un bon environnement pour venir en famille, lance la première. C'est génial, on a les pieds dans l'eau, on ne sent pas les 30 degrés, elle est super bonne, mieux que la mer !"
En revanche, au-delà de la plage, la baignade n'est pas autorisée dans les étangs en raison des courants dangereux. Là aussi, la direction tente de renforcer la surveillance avec la police nationale, une brigade équestre et l'aide de drones. "Pour les baignades sauvages, il y a un haut-parleur qui permet de dire 'vous êtes dans une zone non surveillée, interdite à la baignade, c'est la police, veuillez sortir', explique Thibault Humbert, le président du site. Cela a un effet dissuasif très important." Des mesures qui portent leurs fruits : en 2024, aucune noyade n'a été déplorée à Cergy-Pontoise.
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