: Témoignage Coup de feu dans un TGV : "Nous nous sommes tous couchés", raconte une passagère du train
"On ne sait pas ce qui lui est passé par la tête, il n'avait pas de revendication", raconte Stéphanie, une passagère du TGV Milan-Annecy-Paris où un homme agressif a été maîtrisé.
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"On avait peur qu'il rentre dans la rame avec une arme", témoigne ce jeudi 13 juillet 2023 une passagère du TGV Milan-Annecy-Paris, où un homme très agressif a été maîtrisé par un policier en civil et un passager. Cette hôtesse de l'air de 49 ans, Stéphanie, raconte "la grosse frayeur" pour tous les passagers de la rame où s'est déroulée la scène.
"Nous étions dans la rame numéro 2, en première classe, dans la partie basse du wagon", explique Stéphanie, "juste après l'arrêt de Mâcon, un individu est rentré, l'air complètement hagard, ça m'a interpellée. Il s'est retourné pour sortir et il avait les mains pleines de sang".
L'hôtesse de l'air alerte alors un autre passager derrière elle, lui signalant le comportement "bizarre" de cet homme. "Il est allé voir dans le sas et a vu que la vitre de la porte était en mille morceau, qu'il avait utilisé le marteau [de sécurité] pour casser la vitre." "Il y a un couteau à cran d'arrêt" mais "juste au sol", précise l'hôtesse de l'air, qui ne se rappelle pas avoir vu l'homme le couteau à la main.
La scène dure de longues minutes
Le passager essaye alors de maîtriser l'individu, tandis que le policier en civil qui voyageait avec son arme dans le cadre du dispositif "voyager-protéger", alors en rame numéro 5, est prévenu de la situation. "Il est tout de suite intervenu", témoigne Stéphanie, "mais ils ont eu du mal à le maîtriser, il était très agressif".
La scène dure "de très longues minutes", avant que les passagers de la rame n'entendent un coup de feu : "Nous nous sommes tous couchés, nous étions sous les sièges", raconte l'hôtesse de l'air, qui assure avoir entendu "deux coups de feu" en tout.
Dans la rame, plusieurs hommes enlèvent leur ceinture, pour aider les deux hommes à attacher l'individu. "Nous n'arrivions pas à arrêter le train, parce qu'ils étaient dans le sas, donc on ne pouvait pas passer sans risquer de prendre des coups".
Pas de revendication
Le train s'arrête finalement au Creusot "où la gendarmerie était là, la police aussi. L'homme était au sol", se souvient Stéphanie, qui faisait la traduction en anglais puisque l'homme ne parlait pas français. "On ne sait pas ce qui lui est passé par la tête, il n'avait pas de revendication et une fois maîtrisé, il était très sage". L'homme n'a rien dit, selon Stéphanie.
"Heureusement" que le policier en civil et le passager "étaient là", insiste-t-elle, "ça aurait pu complètement dégénérer". Selon elle, le policier en civil a pris de nombreux coups : "il avait des hématomes", mais n'a pas été plus gravement touché.
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