Morts à l'Ehpad de Lherm : une information judiciaire ouverte notamment pour "homicides involontaires aggravés"
L'hypothèse de l'intoxication alimentaire "semble désormais confirmée", précise le procureur de la République de Toulouse.
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L'hypothèse de l'intoxication alimentaire à l'origine de la mort de cinq personnes d'un Ehpad à Lherm (Haute-Garonne), fin mars, "semble désormais confirmée", annonce le procureur de la République de Toulouse dans un communiqué, vendredi 19 avril. Une information judiciaire a été ouverte pour "homicides involontaires aggravés", "blessures involontaires aggravées", "mise en danger d'autrui" et "mise sur le marché de denrée préjudiciable à la santé humaine".
Cinq résidents de l’Ehpad "La Chêneraie" – quatre femmes âgées de 72 ans à 95 ans et un homme de 93 ans – sont morts et 21 autres personnes ont été victimes d'une intoxication alimentaire entre le dimanche 31 mars après le dîner et le lundi matin 1er avril. Cette hypothèse semble en tout cas "confirmée par les premières conclusions des investigations et les résultats des analyses biologiques réalisées sur les repas servis au sein de l’établissement".
Des personnes "dépendantes et très fragilisées"
Le parquet de Toulouse avait ouvert le 1er avril une enquête de flagrance des chefs d'"homicides involontaires" et "blessures involontaires". Au total, dix-sept plaintes ont été recensées parmi les membres de huit des familles de victimes.
Le 4 avril, lors d’une conférence de presse, le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzeari, avait déclaré que les personnes décédées, "dépendantes et très fragilisées", avaient subi "un choc toxique". Dans le détail, il avait expliqué que "deux sont décédées à la suite d'un trouble cardiovasculaire après un choc toxique, compatible avec une intoxication alimentaire". Il avait également évoqué "la présence de bactéries dans différents ingrédients retrouvés dans des repas témoins saisis, y compris avant le jour des décès".
L'Ehpad "La Chêneraie", qui fait partie de la société toulousaine Omega, rachetée le 18 février par le groupe Korian, avait été contrôlé en 2013 et avait fait l'objet d'une "remise à niveau et de mises en demeure qui ont été exécutées", selon le parquet. Les repas étaient préparés sur place à partir d'ingrédients commandés chez Sodexo et chez des producteurs locaux.
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