Meurtre de Victorine Dartois en 2020 : Ludovic Bertin condamné à la perpétuité avec une période de sûreté de 20 ans

Les conclusions de l'autopsie avaient évoqué une mort par noyade avec intervention d'un tiers. Ludovic Bertin avait "reconnu son implication" lors de sa garde à vue.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 06/12/2024 18:02 Mis à jour le 06/12/2024 20:20

Temps de lecture : 2min

La cour d'assises de Grenoble (Isère), le 22 novembre 2024. (BENOIT PAVAN / HANS LUCAS / AFP)

Ludovic Bertin, jugé depuis deux semaines pour le meurtre précédé d'une tentative de viol de la jeune Victorine Dartois en 2020, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 20 ans, par la cour d'assises de l'Isère, vendredi 6 décembre.

Cet homme de 29 ans jugé pour avoir étranglé et noyé la jeune fille de 18 ans, après avoir tenté de la violer, ainsi que pour une affaire distincte de viol sur une autre jeune femme en 2018. L'avocate générale avait requis jeudi la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 25 ans.

Ludovic Bertin avait "reconnu son implication dans le meurtre de Victorine" pendant sa garde à vue, en octobre 2020, selon le parquet. Il a en revanche toujours farouchement nié avoir tenté de la violer, justifiant son geste par une "dispute" lors de leur rencontre fortuite et par des troubles liés à son addiction à la cocaïne.

La famille de Victorine exprime son "soulagement"

"Perpétuité, c'est ce qu'on attendait. Nous sommes très, très heureux", a réagi après l'audience la mère de Victorine, pour qui la peine "est à la hauteur des faits". Le père de la jeune fille, James Dartois, a lui aussi fait part de son "soulagement".

L'avocat de Ludovic Bertin a fait savoir qu'il préférait ne pas "réagir à chaud" et souhaitait étudier plus en détail les motivations de la cour d'assises. Interrogé sur l'état d'esprit de son client, il explique qu'"un homme qui vient d'apprendre qu'il y a une peine de perpétuité à son encontre, naturellement, se sent légitimement abattu". Ludovic Bertin dispose de dix jours pour faire appel de sa condamnation.

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