Une cellule psychologique dans une commune d'Ille-et-Vilaine après la mort d'un enfant de six ans tué chez lui, sa mère toujours en garde à vue

Une enquête pour assassinat a été ouverte jeudi par le procureur de Rennes après la mort d'un enfant de six ans, tué au domicile familial. La garde à vue de la mère a été prolongée.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Armorique
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Une enquête pour assassinat a été ouverte par le procureur de Rennes après la mort d'un enfant de six ans, tué au domicile familial à Saint-Sulpice-des-Landes (Ille-et-Vilaine). (MATHIEU PATTIER / MAXPPP)
Une enquête pour assassinat a été ouverte par le procureur de Rennes après la mort d'un enfant de six ans, tué au domicile familial à Saint-Sulpice-des-Landes (Ille-et-Vilaine). (MATHIEU PATTIER / MAXPPP)

L'Inspection académique d'Ille-et-Vilaine a mis en place une cellule d'écoute et une cellule psychologique jusqu'à vendredi soir pour les habitants de Saint-Sulpice-des-Landes (Ille-et-Vilaine), indique "ici Armorique" (ex-France Bleu) vendredi 21 mars. La veille, une enquête pour assassinat a été ouverte par le procureur de Rennes après la mort d'un enfant de six ans, tué au domicile familial. 

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Les deux parents avaient été placés en garde à vue jeudi. Celle du père a été levée vendredi mais celle de la mère a été prolongée, a annoncé le parquet de Rennes. L'autopsie du corps de l'enfant "a confirmé l'absence de lésion traumatique mais révèle des traces d'un syndrome asphyxique, compatible avec la prise d'un médicament", précise le procureur de la République de Rennes Frédéric Teillet dans un communiqué. 

Plusieurs habitants contactés par "ici Armorique" ont déclaré être encore sous le choc. Les parents et les enfants de l'école François Lebrun où était scolarisé le petit garçon, ont rapidement été informés du drame. "L'annonce de cette terrible nouvelle a été dure pour les enfants", a indiqué Clément Trihan, conseiller municipal de la commune, à "ici Armorique".

"Tout le monde se connaît"

"On a aussi vu des parents arriver à l'école ce matin avec les yeux rougis. C'est un drame qui touche toute la commune, au-delà de l'école. On n'est que 800 ici, tout le monde se connaît. Il faudra du temps pour que la commune retrouve sa joie de vivre habituelle", ajoute-t-il.

La mère du garçon, 42 ans, est conseillère municipale et présidente de l'association des parents d'élèves de l'école. La famille avait emménagé à Saint-Sulpice-des-Landes il y a quatre ans.

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