Meurtre de Lola : interpellés à l'Assemblée nationale, Elisabeth Borne et Eric Dupond-Moretti appellent la droite et l'extrême droite à "un peu de décence"
Des députés de droite et d'extrême droite ont établi un lien entre la politique migratoire du gouvernement et le meurtre de Lola, 12 ans, à Paris.
Les esprits se sont échauffés à l'Assemblée nationale, mardi 18 octobre, lors des questions au gouvernement. Interpellée par Marine Le Pen sur le meurtre de Lola, collégienne de 12 ans, à Paris, Elisabeth Borne a appelé la députée du Rassemblement national a avoir "un peu de décence".
Meurtre de Lola : "Un peu de décence", lance @Elisabeth_Borne à @MLP_officiel. "Le Président a reçu ce matin les parents de Lola et leur a exprimé toute la solidarité de la nation. Je souhaite, au nom du gouvernement et en notre nom, m'associer à [leur] peine."#DirectAN #QAG pic.twitter.com/tXoUk5gVCe
— LCP (@LCP) October 18, 2022
La Première ministre a demandé à Marine Le Pen de "respecter la douleur de la famille" et "la mémoire de Lola". "Laissons la police et la justice faire leur travail", a-t-elle ajouté, alors que la députée RN pointait du doigt la politique migratoire du gouvernement.
"C'est une honte"
Un peu plus tôt, le ministre de la Justice avait répondu sur le même sujet au député LR des Alpes-Maritimes Eric Pauget. "Se servir du cercueil d'une gamine de douze ans comme on se sert d'un marchepied, c'est une honte, monsieur le député", avait-il lancé. "Ne rajoutez pas à l'atrocité la plus absolue le commerce indigne de la démagogie". Le député LR avait interpellé le ministre sur un prétendu "laxisme" de la "politique d'immigration" du gouvernement.
La suspecte dans le meurtre de Lola, une jeune femme de 24 ans, a été placée en détention provisoire et mise en examen lundi soir dans le cadre d'une information judiciaire pour "meurtre", "viol", "acte de torture et de barbarie" et "recel de cadavre". En raison d'un défaut de titre de séjour, elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire, "mais pas immédiatement", a expliqué Eric Dupond-Moretti. Elle n'était auparavant connue de la police qu'en qualité de "victime de violences" et non comme délinquante ou criminelle. Cette femme a reconnu les faits avant de se rétracter, a appris franceinfo auprès de la procureure de Paris. Un homme de 43 ans a également été mis en examen pour "recel de cadavre".
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