Meurtre de Justine Vayrac : une requête en nullité de la procédure a été déposée par l'avocat du suspect
L'avocat de Lucas L., mis en examen pour le viol et le meurtre de Justine Vayrac en octobre dernier en Corrèze, a déposé une requête en nullité de procédure. Il conteste la validité de la garde à vue et de la saisine d'une des juges d'instruction.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/10/28/phpaK63nu.jpg)
Une requête en nullité de la procédure a été déposée par l'avocat de Lucas L., mis en examen pour le viol et le meurtre de Justine Vayrac en octobre dernier en Corrèze, afin de contester la validité d'une partie essentielle de l'enquête, a appris mercredi 19 avril France Bleu Limousin auprès de l'avocat du suspect Me Michel Labrousse, confirmant une information du journal La Montagne.
Cette requête en nullité a été déposée ce mercredi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Limoges. L'avocat du jeune homme de 21 ans, placé en détention provisoire depuis la fin octobre, estime que la procédure pénale n'a pas été respectée dans les premières heures de l'enquête, lors de la garde à vue et de la saisine d'une des juges d'instruction.
Selon l'avocat Michel Labrousse, lors de la garde à vue du suspect, du 25 octobre au 27 octobre, les droits de la défense n'ont pas été respectés. L'avocat pointe notamment l'absence d'assistance systématique du suspect lors des phases d'interrogatoire, notamment en fin de garde à vue pendant laquelle Lucas L. a avoué le meurtre de la jeune femme et l'emplacement du lieu où se trouvait son corps. Si les juges de la chambre de l'instruction donnent suite à cette requête en nullité, les éléments de procédure découlant de la garde à vue seront annulés.
Le suspect en détention provisoire depuis le 27 octobre
La jeune femme de 20 ans avait disparu dimanche 23 octobre, après avoir été vue pour une dernière fois vers 4h du matin près d'une discothèque de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, où elle avait passé la soirée. Deux jours après sa disparition, un ouvrier agricole de 21 ans avait été interpellé et placé en garde à vue, avant d'être mis en examen et placé en détention provisoire.
Lors de sa garde à vue, l'homme avait avoué avoir tué la jeune femme après un rapport sexuel consenti. L’autopsie avait révélé qu’elle avait été tuée par étranglement. Le 27 octobre, peu de temps après la découverte du corps de la jeune femme dans une zone boisée de Corrèze, le suspect avait été mis en examen pour "viol", "séquestration" et "meurtre précédé d'un autre crime", et placé en détention provisoire.
À regarder
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter