Cet article date de plus d'onze ans.

Marseille : le chef de la police privé de permis après un accident

Le patron de la Sécurité publique des Bouches-du-Rhône avait grillé un feu rouge et heurté un garçon de 13 ans en mai dernier. Pierre-Marie Bourniquel a écopé d’une amende et son permis est suspendu pour deux mois.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/10/2014 14:27 Mis à jour le 18/10/2014 15:43

Temps de lecture : 1min

(Pierre-Marie Bourniquel, ici en juin 2014, a été condamné à une amende et une suspension temporaire de permis après un accident © BEBERT BRUNO/SIPA)

En mai dernier, à Marseille, la voiture du directeur de la Sécurité publique des Bouches-du-Rhone avait heurté un adolescent, dans le 13e arrondissement. La victime avait eu la clavicule fracturée. Ainsi que le révèle ce samedi le journal La Provence , le conducteur est passé au tribunal le 8 octobre dernier. Pierre-Marie Bourniquel a été condamné à 750 euros d’amende et 150 euros de contravention. Et son permis est suspendu pour deux mois.

"Je ne suis pas au-dessus des lois"

Le patron départemental des policiers se rendait ce jour-là à un rendez vous professionnel. Etait-t-il un peu perdu dans un secteur des quartiers nord de Marseille ? Toujours est-il qu’il consultait son GPS. Il a brûlé un feu rouge et le rétroviseur de sa voiture de service a touché à l’épaule un garçon de 13 ans.

A écouter ►►► Les circonstances d'un accident assumé au tribunal par l'auteur

"Un moment d'inattention" : le récit d'isabelle Dor à marseille

Interrogé par l’AFP sur cet accident dont rien n’avait filtré jusqu’à aujourd’hui, ce grand patron de la police qui a mené de nombreuses campagnes de prévention et de répression sur les routes provençales a assumé totalement sa responsabilité.

"Je roulais très doucement, j'ai commis une faute de conduite que j'assume et pour laquelle j'ai été condamné, ce qui est tout à fait normal car je ne suis pas au-dessus des lois. Que cela me serve de leçon, ainsi qu'à tous les conducteurs ".

Par ailleurs, Pierre-Marie Bourniquel a dit penser souvent à la jeune victime et être toujours en contact avec la famille, avec laquelle il "entretient des liens de sympathie ".