Maire violemment agressé en Isère : le suspect reconnaît les coups mais nie l'intention de tuer l'élu
Agé de 60 ans, l'homme mis en cause avait été arrêté deux jours après l'agression du maire, qui a été frappé "au niveau du thorax et du bras".
L'enquête sur la violente agression subie par le maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), mercredi, progresse. Dimanche 10 août, le procureur de la République de Grenoble a fait le point sur la personnalité du suspect, le différend qui l'a opposé au maire et l'état de santé de l'élu, lors d'une conférence de presse, en fin de matinée.
L'agression a eu lieu mercredi, lorsque le maire de la commune, Gilles Dussault, a été "frappé au niveau du thorax et du bras", a précisé Etienne Manteaux, le procureur, depuis le tribunal judiciaire de Grenoble. Lors de son interrogatoire, le voisin du maire a reconnu lui avoir porté des coups avec de la "ferraille" tout en niant avoir voulu le tuer. Cet homme de 60 ans a déclaré aux enquêteurs avoir "pété un plomb".
Le suspect "a un litige avec le maire suite à l'effondrement d'un bâtiment" dans la commune de Villeneuve-de-Marc, a mentionné Etienne Manteaux dans son exposé des faits. Ce litige remonte à 2022 concerne un effondrement d'habitation. La personne poursuivie affirme avoir été "poussé à bout" par une "injustice" liée à un désaccord sur des questions d'urbanisme.
Les jours du maire "ne sont plus en danger"
Lors de l'agression, le mis en cause avait aussi tenté de renverser le fils de l'édile, qui tentait de porter secours à son père, relate le magistrat. Le parquet a requis le placement en détention provisoire pour cette personne.
Le suspect avait été interpellé vendredi matin, comme l'avait fait savoir le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Après avoir été informés que l'individu se trouvait dans cette commune, "les enquêteurs (…) se sont aussitôt rendus sur place et ont interpellé le mis en cause", qui "n'a opposé aucune résistance" et a "été placé en garde à vue", selon le parquet. Un peu plus tôt vendredi, le parquet de Vienne avait annoncé l'ouverture d'une information judiciaire au pôle criminel du tribunal judiciaire de Grenoble.
A propos de l'état de santé du maire, il "était dans un pronostic vital engagé" en raison d'un "poumon perforé". "Il a pu être soigné rapidement et ses jours ne sont plus en danger", a souligné le procureur de la République. "Son incapacité totale de travail a été fixée à quinze jours."
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