Lot-et-Garonne : après le meurtre de Vanessa, "l'effroi et le dégoût" dans les rues de Tonneins
Après le meurtre d'une adolescente, vendredi 18 novembre, et les aveux du principal suspect lors de sa garde à vue samedi, les habitants de Tonneins se disent en deuil collectif.
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"Choquée", "abasourdie" : c'est un sentiment largement partagé dans les rues de Tonneins après le meurtre d'une adolescente de 14 ans, enlevée vendredi 18 novembre à la sortie de son collège et la découverte de son corps, quelques heures plus tard, dans une maison inoccupée à une quinzaine de kilomètres de là. Dans cette ville d'un peu moins de 10 000 habitants, les réactions sont unanimes : "Même dans les petites villes il se passe des choses terribles", dit une passante. "Comme quoi cela arrive partout", ajoute une autre qui s'inquiète pour sa fille "qui commence à dire 'Maman je peux y aller toute seule'..."
>> Lot-et-Garonne : ce que l'on sait de la disparition et la mort d'une adolescente de 14 ans
Le maire de la commune, Dante Rinaudo, a posté samedi soir un message sur Facebook "pour exprimer toute la solidarité et toute la compassion que nous devons à cette famille."
"Vanessa était une adolescente qui ne demandait rien à personne. Elle rentrait du collège, elle a rencontré la mauvaise personne au mauvais moment."
Dante Rinaudo, maire de Tonneinssur Facebook
Au centre culturel de Tonneins, un chœur d'enfants est dédié à la mémoire de l'adolescente. Alain Ramoneda, organisateur de ce concert prévu avant le drame, confie ce qu'il ressent : "L'effroi, le dégoût. On ne peut pas comprendre qu'on puisse s'attaquer à une gamine. Il faut être tordu. Je laisse faire la justice, qui sait ce qu'elle a à faire."
Un homme de 31 ans, placé en garde à vue, a avoué samedi l'avoir tuée. Cet intérimaire est déjà connu de la justice pour des faits d'agression sexuelle commis alors qu'il était mineur. Il n'était astreint à aucune mesure de suivi judiciaire.
Devant le collège de Vanessa, des roses blanches ont été déposées discrètement. Une cellule psychologique doit être mise en place au sein de l'établissement, alors qu'une question est dans toute les têtes, formulée par le maire : "Comment peut-on faire du mal à un enfant ?"
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