Lingots d'or volés à Roissy : six personnes ont été arrêtées
Six personnes, hommes et femmes, suspectées dans le vol d'une cinquantaine de kilos d'or à l'aéroport de Roissy la semaine dernière, ont été arrêtés vendredi matin en région parisienne. Toutes feraient partie du personnel au sol de l'aéroport. Parmi elles, au moins un salarié d'un sous-traitant d'Air France.
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La semaine dernière, une cinquantaine de kilos d'or ont été volés dans un avion d'Air France. Tôt ce vendredi matin, six personnes, des hommes et des femmes, ont été
arrêtées en région parisienne. Ils ont été interpellés dans trois départements (Seine-Saint-Denis,
Seine-et-Marne et Val-d'Oise) qui touchent l'aéroport de Roissy, où le vol a eu lieu.
Parmi les personnes interpellées, il y a "au moins un salarié" de Swissport, entreprise sous-traitante d'Air France pour le chargement des soutes, a-t-on appris de source syndicale.
Des perquisitions sont en
cours aux domiciles des personnes arrêtées et dans d'autres caches potentielles.
Les enquêteurs cherchent des traces du précieux butin, estimé à 1,6 million d'euros,
ou des éléments pour mettre en cause les suspects.
Jusqu'à quatre jours de garde à vue
Toutes les personnes arrêtées feraient partie du
personnel au sol, mais les enquêteurs ne précisent pas encore pour quelle
entreprise elles travaillent. Une source proche du dossier a indiqué qu'aucun salarié d'Air France ne figure parmi les six personnes placées en garde à vue. Le parquet "ne fera aucune communication avant la fin des gardes à vue ", a déclaré un porte-parole. Il s'agit d'une enquête pour vol en bande organisée, les gardes à vue, en régime dérogatoire, peuvent donc durer jusqu'à quatre jours.
Des salariés de Brink's International
étaient chargés du transport de cette cargaison de haute valeur, mais les
soutes de l'avion étaient également accessibles aux salariés de la compagnie et de sociétés
sous-traitantes, comme celles s'occupant du transport de bagages ou de fret. Selon une source aéroportuaire, les voleurs avaient "très certainement profité de complicités" sur le tarmac de l'aéroport parisien.
Les enquêteurs sont en tout cas persuadés que le vol s'est
produit au moment du départ de Roissy et non pas à l'arrivée à Zurich, en
Suisse. La Brinks' soutient que l'or a bien été embarqué et que les colis n'étaient plus sous sa responsabilité quand ils ont disparu. Air France
a porté plainte de son côté.
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