Le suspect de l'attaque devant la préfecture de police de Paris a été mis en examen
Cinq policiers avaient été légèrement blessés, mardi en début d'après-midi, par un homme rapidement maîtrisé et interpellé.
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L'homme qui s'en était pris à cinq agents de la Brigade des réseaux franciliens a été mis en examen, a confirmé le parquet de Paris à l'AFP, lundi 10 février. Le suspect, qui avait été placé en détention provisoire, est notamment poursuivi pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Les cinq policiers étaient en surveillance devant la préfecture de police de Paris lorsqu'ils ont été légèrement blessés, mardi 4 février en début d'après-midi. "Il a tenté de s'emparer de l'arme de poing à la ceinture de l'un d'eux. Alors que les policiers essayaient de le maîtriser, l'homme a porté un coup de poing au visage d'un d'eux, avait expliqué le parquet. Un des policiers souffre d'une coupure à la main, un autre d'une fracture à un doigt." Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avait affirmé que l'agresseur avait "crié plusieurs fois 'Allah Akbar'", selon les policiers visés.
L'individu, rapidement maîtrisé et interpellé, se trouve sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), a appris franceinfo de source proche de l'enquête. Il est âgé de 23 ans et est né en Somalie.
"Une envie déterminée de mourir"
Devant les enquêteurs, "il a avancé une envie déterminée de mourir mais l'impossibilité religieuse de recourir au suicide", a précisé le ministère public. En 2023, l'homme avait déjà été arrêté pour avoir tenté de prendre l'arme d'un agent de la Sûreté ferroviaire, puis, quelques mois plus tard, pour avoir tenté de s'emparer de celle d'un policier lors d'un contrôle. Il avait été déclaré irresponsable pénalement pour ces deux affaires et hospitalisé d'office pour l'une d'elles.
Le parquet national antiterroriste avait déclaré être en "évaluation de la procédure". Toutefois, la mise en examen prononcée samedi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris, et non par le Pnat, indique que le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi.
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