Convoqué devant la justice pour corruption de mineur, Hassen Hammou renonce à ses fonctions de chef de file écologiste à Marseille

Sollicité par l'AFP, le mis en cause a expliqué avoir "donné rendez-vous à une femme" en ligne. "Je ne connaissais pas sa minorité", a-t-il assuré. Lors de la rencontre, il dit avoir été "agressé par deux personnes" qui lui ont volé ses biens.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'élu écologiste Hassen Hammon lors d'une rencontre avec Sandrine Rousseau à Avignon, dans le Vaucluse, le 15 février 2025. (PHILIPPE DAUPHIN / MAXPPP)
L'élu écologiste Hassen Hammon lors d'une rencontre avec Sandrine Rousseau à Avignon, dans le Vaucluse, le 15 février 2025. (PHILIPPE DAUPHIN / MAXPPP)

Tout juste élu chef de file des Ecologistes à Marseille, Hassen Hammou se met en retrait de ses fonctions, a-t-il annoncé jeudi 16 octobre sur X. L'homme politique est convoqué le 13 novembre devant le tribunal correctionnel pour corruption de mineur. Il est accusé de "corruption de mineur par un moyen de communication électronique" a précisé le parquet mercredi, confirmant une information de La Provence. 

Sollicité par l'AFP, le mis en cause a expliqué avoir "donné rendez-vous à une femme" en ligne. "Je ne connaissais pas sa minorité", a-t-il assuré. Lors de la rencontre, il dit avoir été "agressé par deux personnes" qui lui ont volé ses biens. Pour ces faits, "ils se sont fait condamner par la justice", a-t-il souligné. "Je réaffirme mon innocence et espère que la justice fera toute la lumière sur cette affaire avec impartialité et sérénité", a-t-il écrit sur X jeudi.

"Cela se transforme en procès politique"

Membre du bureau politique exécutif du parti, Hassen Hammou a été désigné mardi pour reconduire Les Ecologistes dans la coalition d'union de la gauche, lors des municipales des 15 et 22 mars à Marseille. "Cela se transforme en procès politique", affirme-t-il

L'adjointe au maire de Marseille en charge de l'environnement, Christine Juste, contactée par l'AFP, s'était dite mercredi "abasourdie" après la révélation de la convocation en justice. Elle réclamait toutefois que l'élu se mette en retrait de ses fonctions, ce à quoi l'intéressé s'était refusé jusqu'à jeudi.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.