L'hôpital de Pontarlier victime d'une cyberattaque, son système informatique totalement à l'arrêt

Les soins continuent d'être assurés, mais l'établissement appelle à ne pas surcharger les lignes téléphoniques.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Besançon
Radio France
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Temps de lecture : 2min
La cyberattaque de l'hôpital de Pontarlier a eu lieu dimanche 19 octobre vers 3h du matin. (ST?PHANE GUIOCHON / MAXPPP)
La cyberattaque de l'hôpital de Pontarlier a eu lieu dimanche 19 octobre vers 3h du matin. (ST?PHANE GUIOCHON / MAXPPP)

L'hôpital de Pontarlier, dans le Doubs, annonce avoir été victime d'une cyberattaque dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 octobre, tout son système informatique est donc à l'arrêt, rapporte ICI Besançon (ex-France Bleu).  
L'arrêt informatique concerne tous les établissements du centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté, y compris l'Ehpad. 

La cyberattaque a eu lieu dimanche vers 3h du matin, estime le centre hospitalier de Pontarlier. Une attaque de type "cryptolocker", qui a chiffré une partie des données informatiques de l'hôpital, explique la direction dans un communiqué de presse. Si l'établissement veut récupérer ses données et accéder de nouveau à son système informatique, il doit payer une rançon. 

La direction a suivi la procédure classique quand ce type de cyberattaque survient, c'est-à-dire, mettre à l'arrêt l'ensemble des services informatiques pour éviter une propagation de l'attaque.

Retour au papier pour plusieurs jours

Tous les services sont donc repassés au papier, "un exercice de cybersécurité avait été réalisé le 15 septembre", souligne Romuald Vivot, chargé de communication de l'établissement, à ICI Besançon. Le personnel de l'hôpital devra faire sans l'informatique pendant au moins plusieurs jours. 
 
Une plainte a été déposée et une enquête est en cours pour déterminer l’origine et les auteurs de cette attaque. Les forces de l'ordre, les services de l’agence du numérique en santé (ANS), ceux de l’agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que ceux de l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), collaborent pour analyser l’ampleur de l’attaque et sécuriser les infrastructures. 

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