L'artiste russe Piotr Pavlenski expulsé de la salle d'audience par des policiers à l'ouverture du procès de Mimi Marchand

L'artiste russe s'est levé pour faire une déclaration, avant d'être évacué alors qu'il continuait de crier. Il est concerné par l'un des volets du procès.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
L'artiste et militant Piotr Pavlenski arrive au tribunal de Paris, le 26 mai 2025, en amont du procès de "Mimi" Marchand. (THIBAUD MORITZ / AFP)
L'artiste et militant Piotr Pavlenski arrive au tribunal de Paris, le 26 mai 2025, en amont du procès de "Mimi" Marchand. (THIBAUD MORITZ / AFP)

L'artiste russe Piotr Pavlenski a été traîné de force hors de la salle d'audience à l'ouverture du procès devant le tribunal correctionnel de Paris de la papesse des paparazzi, Mimi Marchand, lundi 26 mai. L'intéressé s'est levé pour faire une déclaration : "Avant de commencer, je dois vous dire une chose. Mimi Marchand doit être complètement relaxée dans cette affaire qui concerne du porno politique." La présidente et les policiers lui ont intimé l'ordre de se taire, et ces derniers ont fini par l'expulser alors qu'il continuait à crier. Piotr Pavlenski est concerné par un des volets qui vaut un procès à Mimi Marchand, soupçonnée d'avoir fait chanter l'animatrice de télévision Karine Le Marchand.

Plusieurs policiers seront jugés pour avoir fourni l'information à un photographe que la fille de la présentatrice avait été placée en garde à vue, alors qu'elle était mineure. Ils sont également accusés d'avoir transmis une autre information, trois jours plus tôt : la filature d'Alexandra de Taddeo pour arrêter son compagnon d'alors, Piotr Pavlenski. Les photos de l'artiste à plat ventre au sol, menotté dans le dos – la publication de telles images est interdite par la loi française – avait fait la une de Paris Match. L'artiste était alors au cœur de l'affaire Benjamin Griveaux, dans laquelle il a été condamné à six mois de prison ferme, fin 2023, pour avoir diffusé sans son consentement des images à caractère sexuel de l'ancien candidat de La République en marche à la mairie de Paris.

Après avoir été mise en examen, Mimi Marchand, patronne de l'agence Bestimage, a finalement bénéficié d'un non-lieu dans ce volet en août 2024. Au total, trois autres personnes ont été mises en examen pour recel de violation du secret professionnel.

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