Un réseau d'importation illégale de vélos électriques chinois démantelé en France, près de 6 millions d'euros de préjudice selon la douane

La douane évoque une affaire "inédite", "plusieurs mois d'enquête" ont été nécessaires.

Article rédigé par franceinfo
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Le préjudice est estimé à "près de 6 millions d'euros", selon la douane. (Photo d'illustration) (RICHARD VILLALON / MAXPPP)
Le préjudice est estimé à "près de 6 millions d'euros", selon la douane. (Photo d'illustration) (RICHARD VILLALON / MAXPPP)

Un "vaste réseau de fraude financière à la vente de vélos électriques" a été démantelé en France, indique mercredi 23 juillet la douane française dans un communiqué après une enquête de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED). Le préjudice est estimé à "près de 6 millions d'euros", selon la douane, qui évoque une "affaire inédite" en France. La DNRED précise que "plusieurs mois d'enquête" ont été nécessaires aux enquêteurs pour mettre au jour ce réseau.

Dans ce "réseau de contrebande de vélos à assistance électrique de marques chinoises", ce sont des "organisations criminelles qui cherchent à éviter le paiement des droits antidumping qu'a instaurés l'Union européenne pour protéger les industries des États-membres contre les pratiques commerciales déloyales", explique la douane. Ces organisations ne payaient donc pas non plus de TVA.

Plus de 7 000 vélos saisis

La marchandise était "importée via plusieurs ports européens grâce à des sociétés-écran et des faux documents". La douane française raconte que les entrepôts où étaient stockés ces deux roues changeaient "régulièrement d'adresse" et que les propriétaires des bâtiments n'avaient pas d'informations sur la provenance des produits et sur leurs propriétaires.

Fin mars, les douanes ont donc mené des opérations dans six entrepôts ciblés partout en France et saisi 7 020 vélos à assistance électrique. Selon la douane, ces vélos étaient destinés "à la vente sur les grandes plateformes de commerce en ligne".

La douane française a également "communiqué à ses partenaires européens plusieurs sites de stockage identifiés en Allemagne, Pays-Bas et Pologne".

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