Un père condamné à 18 mois de prison avec sursis pour avoir blessé son enfant après avoir tenté de l'abandonner en forêt
L'homme avait voulu punir son enfant d'un mauvais comportement au centre aéré. Ce dernier, qui tentait de s'accrocher au véhicule de son père, avait été traîné sur une centaine de mètres.
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Un père de famille a été condamné à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nancy, lundi 12 mai, pour avoir gravement blessé son fils de 6 ans alors qu'il tentait de l'abandonner dans une zone isolée le soir d'Halloween. L'homme, initialement poursuivi pour "violences sur mineur de 15 ans, par ascendant, ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours", a finalement vu les faits requalifiés par le tribunal en "blessures involontaires".
L'homme de 44 ans a expliqué qu'il souhaitait faire mine d'abandonner son fils dans un endroit isolé, le 31 octobre dernier, pour le punir d'un mauvais comportement qu'il aurait eu plus tôt dans la journée au centre aéré. Une fois arrivés sur un chemin forestier à Liverdun (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, il avait déposé le garçonnet et redémarre son véhicule. Mais l'enfant, terrorisé, s'était accroché à la portière. Le père, qui ne l'avait pas remarqué, l'avait alors traîné sur une centaine de mètres avant de s'en apercevoir et d'amener son fils, blessé, aux urgences.
Visage tuméfié, plaies au crâne
"Ce sont les médecins qui appelleront la police, face aux quatre pages de certificat médical du petit et peu convaincus par les explications du père", avait rappelé à l'audience le 17 mars la substitut du procureur, Natacha Collot. L'enfant avait "un visage tuméfié, avec un œil au beurre noir, trois plaies au crâne, dont une laissant apparaître l'os, les lèvres gonflées ainsi qu'une plaie importante au talon". La représentante du ministère public avait requis le retrait de l'autorité parentale ainsi que trois ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis. "Quand on commet ce genre de faits, on n'est pas un père !", avait-elle lancé.
"Je n'arrive pas à me remémorer complètement la scène" mais "je regrette beaucoup ce qui s'est passé", a répété le père à la barre du tribunal. La mère de l'enfant, dont il était séparé, avait rapporté que son fils était encore "traumatisé" quatre mois après les faits.
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