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"Tueur de l'Essonne" : Yoni Palmier fait appel de sa condamnation à perpétuité

Il nie avoir tué quatre personnes dans l'Essonne, entre novembre 2011 et avril 2012.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Dessin de Yoni Palmier à son procès, aux assises d'Evry (Essonne), le 14 avril 2015. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCETV INFO)
Dessin de Yoni Palmier à son procès, aux assises d'Evry (Essonne), le 14 avril 2015. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCETV INFO)

Le "tueur de l'Essonne" maintient sa version. Yoni Palmier a fait appel de sa condamnation à la perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, pour quatre assassinats commis entre novembre 2011 et avril 2012, annonce le tribunal d'Evry, vendredi 24 avril. Lors de son procès, l'accusé a toujours nié avoir tiré sur les victimes, ne reconnaissant qu'un "lien" avec le premier meurtre

"C'est une décision personnelle de quelqu'un qui a pris la peine maximale et n'a rien à perdre", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats Me Laurent Caruso, qui n'a "pas insisté pour qu'il le fasse, ni pour qu'il ne le fasse pas". "C'est une épreuve de plus pour les familles, a réagi Me Frank Natali, avocat de l'une des parties civiles. Je ne vois pas ce qu'il pourrait dire de plus dans un nouveau procès. Mais s'il croit qu'il va pouvoir continuer son jeu pervers en faisant appel et en remettant le doute chez les proches des victimes, il se trompe."

Tout au long des trois semaines de procès, Yoni Palmier s'était retranché derrière une invraisemblable "théorie du groupement" : des "gens" qui auraient tué au hasard pour le venger d'agressions qu'il dit avoir subies depuis l'enfance sans que la justice n'intervienne. Une défense fragile face à des éléments à charge accablants : l'arme utilisée pour les quatre crimes, porteuse de son seul ADN, avait été retrouvée dans l'un de ses box, ainsi que la moto sportive aperçue sur les lieux des assassinats par plusieurs témoins.

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