Cet article date de plus de huit ans.

Paris : ouverture du procès d'un homme soupçonné d'avoir tué deux policiers en 2013

Malamine Traoré est accusé d'avoir tué deux policiers, lors d'une course poursuite avec les forces de l'ordre, le 21 février 2013. Son procès s'est ouvert mardi matin à la Cour d'assises.

franceinfo

Radio France

Publié le 22/11/2016 16:50

Temps de lecture : 2min

En février 2013, Malamine Traoré avait percuté cette voiture de police. Deux agents ont trouvé la mort suite à ce choc. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Le procès du jeune homme accusé d'avoir tué deux policiers sur le périphérique à Paris en 2013 s'est ouvert dans la matinée du mardi 22 novembre, a constaté la journaliste de franceinfo à la Cour d'assises.

Le 21 février 2013, au petit matin, Malamine Traoré a percuté de plein fouet une voiture de police sur le périphérique parisien, après une course poursuite avec des policiers. Malamine Traoré, qui roulait ivre et sans permis, a toujours déclaré ne pas avoir voulu percuter cette voiture. Selon son avocat, "il y avait un camion de plus de dix mètres de long qui masquait la vue".

Déjà condamné dix fois dont sept pour conduite sans permis

L'avocat des parties civiles estime qu'il ne s'agit pas d'un accident de la route, que Malamine Traoré "savait qu'il était poursuivi par les policiers", et que, lancé à plus de 150 km/h avec son 4x4, "il a volontairement projeté sa voiture contre la voiture de police et il n'a pas freiné".

Mardi matin, l'accusé a présenté, d'une voix basse, ses condoléances aux familles des policiers tués. Il avait aussi écrit une lettre de regrets au juge d'instruction.

Mardi après-midi, la cour d'assises de Paris passe en revue le casier judiciaire du jeune homme. Âgé aujourd'hui de 25 ans, Malamine Traoré a déjà été condamné dix fois, dont sept pour conduite sans permis. Il a également été condamné pour offre et cession de stupéfiants a raconté devant la cour qu'il vendait "de la résine de cannabis dans [s]on quartier".

Malamine Traoré explique son taux d'alcool élevé par le contexte de la soirée : "Quand je sors en boîte de nuit, j'ai tendance à boire".

Ouverture du procès de Malamine Traoré à Paris - Reportage de Lorelie Carrive