Reclus de Monflanquin : la famille Vedrines ne récupérera pas son château
La justice rejette la requête des anciens propriétaires, qui voulaient récupérer cette propriété qu'ils ont vendue. Onze membres de la famille étaient à ce moment-là sous l'emprise mentale d'un gourou.
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La cour d'appel d'Agen (Lot-et-Garonne) a rejeté, mercredi 24 octobre, la requête des anciens propriétaires du château de Martel, à Monflanquin, qui souhaitaient récupérer cette propriété qu'ils ont vendue, alors qu'onze membres de leur famille étaient sous l'emprise d'un gourou, rapporte France Bleu Gironde.
Les Vedrines avaient été obligés de vendre la propriété en janvier 2008, lorsqu'ils se trouvaient séquestrés à Oxford, au Royaume-Uni, sous l'emprise de leur gourou Thierry Tilly.
Les juges ont confirmé l'invalidation de la première vente du château et accordé 12 500 euros de compensation aux plaignants, mais ils ont confirmé la seconde vente de cette propriété. Ils ont estimé que la seconde acheteuse n'était pas forcément au courant de l'affaire, lorsqu'elle a acquis cette demeure de 1 000 m2 et ses presque deux hectares de terrain. Par ailleurs, la peine du notaire, condamné en première instance à 200 000 euros de dommages et intérêts pour différentes fautes, a été annulée en appel.
Un possible pourvoi en cassation
"La famille a accueilli avec beaucoup de sérénité cette décision", indique l'avocat de Charles-Henri et Christine de Vedrines, Me Daniel Picotin. "Il faut comprendre qu'ils ont traversé des épreuves humaines qui vont bien au-delà des problèmes matériels, qui sont carrément existentiels. Ils ont été retirés du monde pendant 10 ans", ajoute-il. "Charles-Henri et Christine de Vedrines ont acquis une force nouvelle, ils sont apaisés. Mais ça ne va pas les empêcher de réfléchir très sérieusement à se pourvoir en cassation", souligne l'avocat, car ce château a pour eux un "aspect affectif, plus que matériel".
Thierry Tilly, qui a influencé la famille entre 1999 et 2009, a été condamné, en juin 2013, à 10 ans de réclusion par la cour d'appel de Bordeaux. Il est sorti de prison en juillet dernier et a depuis été admis à l'Unité des malades difficiles de l'hôpital psychiatrique de Cadillac.
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