Landes : le PDG d'Herta jugé par le tribunal correctionnel de Dax, après la mort d'un enfant étouffé par une saucisse Knacki
Un morceau de saucisse était resté coincé dans la gorge du garçon de deux ans, en août 2014. Il était mort en dépit de l’intervention des pompiers et des secours appelés sur place.
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Après la mort de Lilian, un garçon de deux ans, le 11 août 2014 à Messanges dans les Landes, étouffé par une saucisse Knacki de la société Herta, le PDG de l'entreprise est cité à comparaître lundi 25 janvier lors du procès qui se tient au tribunal correctionnel de Dax, rapporte France Bleu Gascogne, dimanche.
Un morceau de saucisse coincé dans la gorge
Herta doit répondre d'"homicide involontaire par personne morale par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence".
Les parents de Lilian qui passaient des vacances dans un camping sur la côte landaise avaient porté plainte contre l'entreprise. La maman avait préparé des Knacki et des haricots verts e,t comme indiqué au dos de l’emballage à l’époque, elle avait coupé la saucisse en petits morceaux, indique à France Bleu Gascogne, l'avocat de la famille, maître Phillipe Courtois. Mais un morceau de saucisse était resté coincé dans la gorge de l'enfant qui était mort en dépit de l’intervention des pompiers et les secours appelés sur place.
Herta déjà condamné pour un étouffement
Aujourd’hui la famille du petit Lilian voudrait que la justice reconnaisse la culpabilité de la société Herta pour que cette dernière soit contrainte de communiquer sur la dangerosité de ce produit pour les enfants en bas âge. Après la mort du petit Lilian, Herta avait inscrit sur l'emballage des saucisses Knacki un avertissement concernant les jeunes enfants. Mais la famille voudrait que ce soit encore plus explicite.
Ce n’est pas la première fois que Herta se retrouve devant un tribunal. En 2012, une fillette de trois ans et demi avait été gravement blessée après à un étouffement causée par une Knacki Ball. La société avait été condamnée, en 2016 par le Tribunal de grande instance de Paris,à verser des dommages et intérêts à la famille, un jugement confimé en appel en 2018.
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