"Je ne renierai pas ma culpabilité" : l'influenceuse Poupette Kenza reconnaît sa participation dans une affaire d'extorsion de fonds et "regrette"
L'influenceuse au million d'abonnés sur Instagram explique avoir engagé un homme de main pour "mettre un coup de pression" à un couple avec lequel elle était en litige financier.
Elle avoue désormais de vive voix : "J'ai engagé un homme de main et j'ai voulu me faire justice moi-même." L'influenceuse Kenza Benchrif, alias Poupette Kenza, a reconnu sa responsabilité dans une affaire d'extorsion de fonds pour laquelle elle et son conjoint avaient été incarcérés plusieurs mois en attendant leur procès, dans une interview au Parisien dimanche 18 mai.
"J'ai mal agi, je le regrette", déclare au quotidien la Rouennaise de 24 ans, suivie par 1,1 million de personnes sur Instagram. L'affaire a été déclenchée par la plainte, en février 2024, d'un couple qui a "fait l'objet de diverses surveillances (physiques, implantation de mini-caméra aux abords de leur domicile et balise GPS placée sur leur véhicule) et a été physiquement menacé par un individu sous condition de remise d'une somme de 200 000 euros", avait expliqué en juillet 2024 le procureur de la République de Rouen. Toujours selon le parquet, l'"individu" "a expliqué avoir pris contact avec les victimes afin de régler un contentieux financier qui les opposait à une 'influenceuse'."
"Je voulais qu'il mette un coup de pression"
"Une personne m'a recommandé cet homme de main [contacté par l'influenceuse pour l'extorsion] en me le présentant comme un agent de sécurité, habitué à officier comme médiateur de confiance pour des personnalités célèbres", explique au Parisien Kenza Benchrif, mise en examen pour tentative d'extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs. "On m'a dit qu'il était costaud, physiquement impressionnant. Je voulais qu'avec sa prestance, il mette un coup de pression" sur la connaissance auprès de qui elle voulait récupérer de l'argent, affirme l'influenceuse, placée en détention provisoire en juillet avant d'être remise en liberté le 31 octobre 2024 et placée sous contrôle judiciaire.
"Mon avocat m'a expliqué qu'en droit, l'extorsion c'est soustraire de l'argent par la menace ou l'intimidation, alors oui, in fine, c'est de l'extorsion", a-t-elle reconnu. "En tout cas, au procès, je ne renierai pas ma culpabilité", a assuré Kenza Benchrif dans cette interview. Elle avait déjà reconnu ces faits par le biais de son avocat en novembre 2024. Elle précise vivre désormais aux environs d'Angers avec son compagnon Allan, confirmant par cette déclaration la remise en liberté de ce dernier, mis en examen pour les mêmes faits.
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