"Il a toujours été dans la manipulation" : l'arnaqueur récidiviste Tony Peillon comparaît devant la justice pour viols
Six jeunes femmes accusent de viol Tony Peillon, qui conteste les accusations. Le "Rocancourt du Tarn" est jugé, à partir de vendredi, à Albi.
Il avait été surnommé "le Rocancourt du Tarn", en référence à l'escroc Christophe Rocancourt, qui avait dupé des célébrités jusqu'aux Etats-Unis. Tony Peillon, 29 ans, arnaqueur récidiviste, est accusé de viol par cinq femmes et d'agressions sexuelles par une sixième, qu'ils avaient auparavant escroquées. Lui conteste ces accusations. Il va être entendu par la Cour criminelle du Tarn, à Albi, à partir de vendredi 24 janvier.
Il aura fallu l'audition d'une énième victime de Tony Peillon l'escroc pour que se dessine aux yeux des enquêteurs et de la justice, un autre visage : celui d'un possible délinquant sexuel. Ce jour-là, devant les policiers, une jeune femme accuse l'homme, non seulement de vol, mais aussi de viol. Au gré des investigations, d'autres plaignantes se font jour.
"Il a toujours été dans la manipulation"
Leur point commun, selon le juge d'instruction : leur fragilité. Les victimes décrivent des situations similaires : Tony Peillon, dont les experts décrivent le "caractère prédateur avec une tendance à la séduction et à l'emprise" les persuade de l'accueillir chez elles.
Le viol, certaines, comme les clientes de l'avocat Quentin Blanchet-Magon, ne s'en aperçoivent que plus tard : "Il a toujours été dans la manipulation. Il arrive au domicile des parents, avec une bouteille de champagne, très bien habillé, une très belle tenue. Il dit qu'il travaille dans le milieu de la mode. Il fait très bonne impression, très poli, il parle très bien."
"Il a été convenu qu'il dormirait dans le canapé. En tout cas, pas dans le lit des victimes. Et puis finalement, elles le retrouvent systématiquement dans leur lit"
Quentin Blanchet-Magon, avocatà franceinfo
L'avocat poursuit : "L'une des victimes va découvrir Tony Peillon, dans son lit, au petit matin, en train de la pénétrer sexuellement. C'est l'acte sexuel qui lui est imposé qui la réveille."
Une question sera, nécessairement, abordée durant ce procès qui doit durer cinq jours : celle d'une possible soumission chimique, soupçon des plaignantes que l'enquête n'a pas permis de corroborer. Tony Peillon encourt jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.
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