Hôpital américain de Neuilly : le parquet de Nanterre classe sans suite l'enquête sur le suicide d’un médecin
Le corps de ce médecin anesthésiste avait été retrouvé dans sa voiture, en forêt, au mois de février 2020. Les investigations n'ont révélé "aucun élément permettant de caractériser suffisamment la commission d'une infraction pénale."
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Le parquet des Hauts-de-Seine a classé sans suite la procédure ouverte pour harcèlement moral et professionnel après le suicide le 16 février 2020 d’un anesthésiste-réanimateur de renom de l'Hôpital américain à Neuilly-sur-Seine en région parisienne, a appris franceinfo de source judiciaire vendredi 12 novembre. Sa veuve dénonçait des pressions hiérarchiques au sein de l'hôpital et avait porté plainte.
L’enquête préliminaire avait été ouverte plusieurs mois après le dépôt d’une plainte contre X de la veuve du médecin. Les investigations n'ont révélé "aucun élément permettant de caractériser suffisamment la commission d'une infraction pénale", explique cette source judiciaire. Le classement sans suite a été notifié à la famille. L’avocat de la plaignante n’a pas souhaité répondre aux questions de franceinfo.
Des dizaines d'auditions
Cette enquête ouverte près d’un an après les faits devait notamment vérifier si la direction de l'Hôpital américain avait eu connaissance de problèmes graves de management ou si des signaux d’alerte avaient été émis concernant ce médecin ou son service avant le drame.
Selon nos informations, les enquêteurs parisiens de la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) ont entendu des dizaines d’anciens collègues de l'anesthésiste, des cadres et des administrateurs de l’établissement. Parmi ces témoins, l’ancien chef du pôle anesthésie-réanimation, qui a nié avoir harcelé l’anesthésiste, a été démis de son poste de cadre à l’Hôpital américain quelques mois après le drame.
La mort d’Emmanuel M. avait provoqué une émotion considérable au sein de la communauté des anesthésistes français et de ses collègues de l'Hôpital américain. La société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar) et le syndicat national des anesthésistes réanimateurs (Snarf) lui avait rendu hommage, saluant "un médecin brillant titulaire d’une thèse de science et de nombreuses publications dans des revues nationales et internationales faisant preuve d’une intelligence hors norme en toutes situations."
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