Fichage illégal chez Force ouvrière : six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende requis contre Pascal Pavageau
L'ancien secrétaire général de Force ouvrière, Pascal Pavageau, avait démissionné après les révélations de l'existence d'un fichier concernant des cadres du syndicat. Le procès a eu lieu mercredi 13 septembre à Paris.
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Une peine de six mois de prison avec sursis et de 10 000 euros d'amende a été requise mercredi 13 septembre à l'encontre de l'ancien secrétaire général de Force ouvrière (FO) Pascal Pavageau, dans le cadre de l'affaire du fichage de plusieurs responsables syndicaux lors de sa campagne pour le secrétariat général du syndicat entre 2016 et 2018, rapporte la journaliste de franceinfo sur place. Le dossier est mis en délibéré au 31 octobre, à 13h30.
L'ancien secrétaire général de Force ouvrière (FO), Pascal Pavageau, ainsi que ses anciennes directrice et cheffe de cabinet, comparaissaient mercredi 13 septembre au tribunal de Paris, pour avoir élaboré un fichier de responsables du syndicat, qui avait fait scandale en 2018.
Contre Pascal Pavageau, la procureure requiert six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende. Elle assure qu'il était le "moteur" de ce fichier, ce qu'il conteste, expliquant qu'il a "trop parlé" et qu'il n'avait "jamais demandé qu'il y ait un tel document écrit destiné à être diffusé". Contre les membres de son équipe de campagne, devenues par la suite directrice et cheffe de son cabinet, la procureure requiert trois mois de prison avec sursis. Elles reconnaissent avoir créé ces fichiers et y avoir inscrit les commentaires faits par Pascal Pavageau à l'oral. Les deux femmes affirment qu'il avait bien connaissance de ce document.
Pascal Pavageau, 54 ans, avait été élu à la tête de FO en avril 2018 à la suite de Jean-Claude Mailly et il avait démissionné six mois plus tard, après la révélation par Le Canard enchaîné de ce fichier, qui avait provoqué une grave crise au sein du troisième syndicat français. Près de cinq ans plus tard, les trois prévenus sont jugés pour quatre infractions, notamment le fait d'avoir collecté des données personnelles par un moyen frauduleux.
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