Deux frères condamnés à trois et six mois de prison ferme pour avoir frappé quatre soignants des urgences d'Annemasse en janvier

L’agression des quatre soignants avait entraîné la fermeture de cet hôpital privé de Haute-Savoie pendant plusieurs jours.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Pays de Savoie
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Représentation de la justice sous forme d'une statue (photo d'illustration). (LOIC VENANCE / AFP)
Représentation de la justice sous forme d'une statue (photo d'illustration). (LOIC VENANCE / AFP)

Les deux frères accusés d'avoir agressé quatre soignants à l'hôpital privé d'Annemasse (Haute-Savoie) en janvier dernier, ont été condamnés lundi 10 mars à trois et six mois de prison ferme par le tribunal de Thonon, a appris "ici Pays de Savoie" (ex-France Bleu) à l'audience de délibéré. Les deux hommes âgés de 25 et 33 ans ont été reconnus coupables de violences aggravées.

Tous deux cheminots de profession, ils s'étaient rendus aux urgences le 8 janvier peu avant 23h30 car le frère le plus âgé était blessé au visage et au bras après un accident sur son lieu de travail, à Genève en Suisse. Les soignants ont rapporté avoir été victimes d'une agression très violente : coups de pied et de poing, cris, cheveux tirés, collègues poussés. Le ministre de la Santé s’était rendu sur place pour apporter son soutien aux soignants qui avaient été blessés.

"J’ai pensé que ma collègue allait mourir"

Après le procès mi-frévier, dix-huit mois de prison, dont six avec sursis, avaient été requis contre les deux frères. Mais à l'audience, ils avaient contesté les faits. Le cadet avait expliqué que la personne chargée des admissions sentait l’alcool. Il avait raconté que le ton était monté.

Il avait alors refusé de sortir quand le personnel médical le lui avait demandé. La situation avait ensuite dégénéré. De leur côté, les soignants appelés la barre, avaient raconté une version opposée. "J’ai pensé que ma collègue allait mourir", avait expliqué une jeune femme, relate "ici Pays de Savoie".

Dans le détail, les deux agresseurs écopent de 9 mois de prison pour l'un et 12 mois pour l'autre, assortis chacun de 6 mois de sursis. Des peines qu'ils peuvent effectuer à domicile sous surveillance électronique. Leur avocate a indiqué à "ici Pays de Savoie" qu'elle faisait appel du jugement.

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