Condamnation de Marine Le Pen : "Cinq auteurs ont été identifiés" après des menaces contre deux magistrats, selon la procureure générale près la cour d'appel de Paris
Marie-Suzanne Le Quéau, procureure générale près la cour d'appel de Paris était invitée, jeudi, sur franceinfo.
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"Cinq auteurs ont été identifiés et seront effectivement poursuivis et sévèrement condamnés", après des menaces contre deux magistrats qui ont "occupé le siège du ministère public" lors du procès des assistants parlementaires du FN [devenu RN] et la condamnation de Marine Le Pen, déclare, jeudi 3 avril, sur franceinfo Marie-Suzanne Le Quéau, procureure générale près la cour d'appel de Paris. "Ces deux magistrats ont été victimes de cyberharcèlement, de menaces, donc par l'intermédiaire de réseaux sociaux, et une enquête a été effectivement diligentée", précise-t-elle.
Interrogée sur l'accélération du calendrier judicaire pour permettre une décision en appel à l'été 2026, Marie-Suzanne Le Quéau assure que la cour d'appel avait "anticipé" la tenue d'un second procès dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national, devenu Rassemblement national. "Nous avions déjà très largement anticipé la fixation de ce dossier", souligne-t-elle.
"Je souhaite que les magistrats puissent statuer avec sérénité"
"En amont, nous avions déjà regardé le calendrier dans lequel cette affaire pourrait être examinée par la cour d'appel et donc, tout naturellement, nous nous étions positionnés, le premier président et moi, sur les six premiers mois de l'année 2026", explique-t-elle, précisant qu'elle n'avait reçu aucune instruction du garde des Sceaux. "Nous prenons des décisions difficiles en matière d'audience et nous sommes des magistrats expérimentés", insiste Marie-Suzanne Le Quéau.
"Je suis très attaché à protéger dans cette affaire avant tout l'institution judiciaire", insiste la procureure générale de Paris. "Je ne souhaite pas que ce dossier soit un élément du débat de la campagne présidentielle, je souhaite que les magistrats puissent statuer avec sérénité pour rendre leur arrêt, donc il fallait, de mon point de vue et de celui du premier président, juger ce dossier avant que la campagne présidentielle ne démarre et s'intensifie", assure la procureure générale près la cour d'appel de Paris.
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