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Après l'enlèvement de la petite Djenah, le père condamné à six mois de prison ferme pour violences conjugales

Il n'était pas poursuivi pour soustraction de mineur par ascendant, car il était lui-même titulaire de l'autorité parentale au moment des faits.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 21/10/2016 20:38 Mis à jour le 21/10/2016 20:48

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Le tribunal de grande instance de Grenoble (Isère). (google street view)

Il a été condamné pour violences conjugales. Steeve Beni Y Saad, 28 ans, qui avait enlevé mardi sa fille Djenah, âgée de seulement quatre mois, a écopé d'une peine de 18 mois de prison, dont six ferme, vendredi 21 octobre. Le tribunal correctionnel de Grenoble (Isère) a assorti la peine d'une obligation de soins et d'une interdiction d'entrer en contact avec les victimes. Le prévenu a également été condamné à une amende de 250 euros.

Déménageur, vivant dans un garage, Steeve Beni Y Saad a déjà été condamné à neuf reprises par la justice pour des vols, excès de vitesse, violences... Le parquet a aussi mis à exécution une peine précédente de six mois de prison. Le jeune homme n'était pas poursuivi pour soustraction de mineur par ascendant, car il était lui-même titulaire de l'autorité parentale au moment des faits.

"Un coup de folie"

Il était jugé pour des faits de violences conjugales intervenues le 29 août et le 18 octobre. Les faits du 29 août ont été accompagnées de multiples dégradations au domicile de la plaignante et lui ont valu deux jours d'incapacité totale de travail (ITT). La fille de sa concubine, âgée de 15 ans, également blessée, s'était aussi vue prescrire deux jours d'ITT.

Mardi 18 octobre, Steeve Beni Y Saad a à nouveau frappé sa concubine avant de s'emparer de son enfant et de prendre la fuite, ce qui avait déclenché l'alerte enlèvement. Puis le prévenu s'est rendu à la police et a été placé en garde à vue. Sa fille Djenah était saine et sauve. "Je me suis très bien occupé de mon enfant. J'ai acheté des couches, du lait, des vêtements", a affirmé le jeune homme, qui avait trouvé refuge dans l'appartement d'une amie. Steeve Beni Y Saad a assuré "regretter profondément" les faits. "C'était pas prémédité, c'était sur un coup de folie."