"Affronter ceux qui l'ont attaquée" : Kim Kardashian attendue au palais de justice de Paris dans l'affaire des "papys braqueurs"
La star américaine doit témoigner devant la justice française, neuf ans après son braquage par des "papys braqueurs", lors duquel neuf millions d'euros de bijoux avaient été volés. Elle va faire face à dix accusés.
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Une star mondiale devant la justice française. Deux semaines après le début du procès de son braquage, Kim Kardashian, l'influenceuse et femme d'affaires aux 365 millions de fans sur Instagram, est à Paris. Elle va témoigner mardi 13 mai après-midi à la barre de la cour d'assises de Paris.
Neuf millions d'euros de bijoux ont été volés sous la menace d'une arme, en 2016. Une victime traumatisée à l'époque va donc faire face à ceux qu'on a baptisés "les papys braqueurs", dans un palais de justice, sur l'île de la Cité, où les journalistes américains s'annoncent très nombreux. Elle a laissé planer le doute jusqu'à la semaine dernière, quand par ses avocats, Kim Kardashian a fait savoir qu'elle souhaitait "affronter ceux qui l'ont attaquée" et le faire avec "dignité et courage".
"The ring"
L'influenceuse face à dix accusés. Elle qui avait déjà raconté, à la télévision, cette nuit du 2 au 3 octobre 2016 : quand deux hommes en tenue de policier et armés font irruption dans sa chambre, à la recherche de "the ring", sa bague à quatre millions de dollars. "Ils n'arrêtaient pas de dire : "The ring, the ring", raconte-t-elle sur le plateau TV de David Letterman, en 2020. Je l'avais posée à côté de mon lit, alors je lui ai tendu ma bague."
"Après, il m'a attrapée et tirée vers lui, mais je ne portais rien sous mon peignoir, alors je me suis dit : 'OK, c'est le moment où je vais me faire violer, prépare-toi'."
Kim Kardashiansur le plateau TV de David Letterman en 2020
Finalement, ce n'est qu'après ses bijoux que les malfaiteurs en avaient. Cinq mois après le braquage, Kim Kardashian, qui n'est pas en état de remettre les pieds à Paris, reçoit la visite de la juge d'instruction française à New York, une audition de plus de six heures, au cours de laquelle la victime dit sa conviction que le coup avait été préparé "de l'intérieur".
Elle cible notamment un de ses chauffeurs et son frère qui étaient au courant de ses déplacements à Paris, deux des dix accusés qui vont lui faire face à la cour d'assises.
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