Affaire Magali Berdah : jusqu'à huit mois de prison ferme pour six personnes reconnues coupables de cyberharcèlement moral aggravé ou menaces de mort antisémites
"Ce sont désormais 34 personnes qui ont été condamnées", ont précisé mercredi les avocats de la plaignante. La campagne de cyberharcèlement avait débuté après un message de soutien au peuple israélien publié sur le compte Instagram de la femme d'affaires le 8 octobre 2023.
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De nouveaux internautes condamnés pour des injures proférées sur les réseaux sociaux contre Magali Berdah. Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré coupables, mercredi 30 avril, six personnes jugées pour "cyberharcèlement moral aggravé" ou "menaces de mort à caractère antisémite" proférées sur Instagram, Telegram et WhatsApp, à l'encontre de l'agente d'influenceurs, a appris franceinfo auprès de ses trois avocats. Les peines auxquelles les prévenus sont condamnés vont de six mois avec sursis à huit mois de prison ferme.
Initialement, sept personnes, cinq femmes et deux hommes nés entre 1977 et 2005, devaient être jugées, mais l'un d'elles, malade, n'a pas pu comparaître. Elles étaient renvoyées devant la justice à la suite d'une plainte de Magali Berdah. Après un message de soutien au peuple israélien publié sur son compte Instagram le 8 octobre 2023, au lendemain de l'attaque du Hamas, accompagné d'une photo d'elle en train de prier, la femme d'affaires avait reçu de très nombreuses injures et menaces de mort antisémites. Son numéro de téléphone avait également été diffusé. Les messages les plus virulents appelaient à l'extermination des Juifs, ponctués d'insultes qui visaient directement Magali Berdah.
"Un jugement important"
"C'est un jugement important qui rappelle à chacun que l'expression de la haine antisémite n'a sa place nulle part, y compris sur les réseaux sociaux. Ce sont désormais 34 personnes qui ont été condamnées pour le cyberharcèlement massif et parfaitement injustifiable qu'a subi Magali Berdah. Le combat continue", ont réagi Antonin Gravelin-Rodriguez, Rachel-Flore Pardo et David-Olivier Kaminski.
Le trio d'avocats fait ainsi référence à la campagne de cyberharcèlement que le rappeur Booba est soupçonné d'avoir déclenché sur les réseaux sociaux à son encontre en 2022. L'artiste est toujours mis en examen. Dans cette affaire, 28 personnes ont été condamnées, en mars 2024, pour des faits similaires, dont 14 à des peines allant jusqu'à un an de prison ferme.
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