Joggeuse de Bouloc : le suspect mis en examen et incarcéré
Patricia Bouchon, 49 ans, avait disparu le le 14 février 2011 alors qu'elle faisait son jogging. Son corps avait été retrouvé un mois plus tard. L'homme interpellé lundi, déjà placé en garde à vue dans cette enquête, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
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Un homme a été mise en examen lundi dans l'enquête sur la mort de Patricia Bouchon, qui avait disparu le le 14 février 2011 alors qu'elle faisait son jogging. "Ce suspect avait déjà été entendu dans cette enquête ", a indiqué une source proche du dossier. A l'issue de sa garde à vue, il a donc été mis en examen et placé en détention provisoire. Une expertise psychiatrique a été demandée, selon le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau.
Interné à plusieurs reprises
Quelques informations ont filtré sur son identité. Il s'appelle laurent Dejean et est âgé de 35 ans. Célibataire, enchaînant les petits boulots, il est reconnu psychotique et a déjà interné à plusieurs reprises, parfois à sa demande, notamment après la mort de Patricia Bouchon.
En juillet 2012, il s'était accusé du meurtre de la joggeuse, mais avait été relâché. Il a ensuite été une première fois placé une première fois en garde à vue en 2014. Il n'avait rien reconnu et ne reconnaît pas plus aujourd'hui. Il refuse notamment de confirmer qu'il possédait à l'époque des faits une Renault Clio claire, vue à Bouloc à l'heure du jogging de la victime. Véhicule qui n'a jamais été retrouvé. Il compte tout de même au nombre des indices qui ont mené le procureur à décider de son incarcération et de sa mise en examen pour homicide volontaire. De même que le lieu de la découverte du corps, situé sur une route que Laurent Dejean prenait pour aller travailler. Son tempérament colérique ne l'aide pas non plus à se disculper, lui qui s'est montré capable de détruire les murs d'une maison à coups de masse pour une simple contrariété.
Coups avant la mort
Depuis la mort de Patricia Bouchon dont les les vertèbres et le crâne avaient été enfoncés par des coups, une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Midi-Pyrénées. Elles avaient ensuite été mises hors de cause.
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