Violent incendie à Marseille : aéroport, trains, routes, une région à l'arrêt
L'incendie à Marseille, mardi 8 juillet, a provoqué la fermeture de l'aéroport, de la gare Saint Charles et de l'autoroute A55. Déjà 400 personnes ont été évacuées vers des gymnases qui doivent les accueillir.
Un écran de fumée et c'est toute une ville qui est à l'arrêt. Sur certaines routes autour de Marseille, il est difficile de circuler. L'incendie paralyse une partie de la ville, jusqu'à l'aéroport fermé. Les passagers ont les yeux rivés sur les écrans. Mais les heures passent et le message reste le même. Depuis ce midi, aucun avion ne peut atterrir, ni décoller.
Le trafic interrompu à l'aéroport
L'explication, la voici, visible depuis un satellite. Le feu est tout proche de l'aéroport et dans le ciel, les moyens de secours occupent l'espace aérien. "C'est le sujet des activités de lutte contre les incendies qui sont dans l'axe de piste. Ce qui empêchent un avion commercial de pouvoir préparer son approche et d'atterrir en toute sécurité", indique Julien Coffinier, président du directoire de l'aéroport Marseille Provence.
Des services sous tension jusqu'à la gare de Marseille-Saint-Charles où la circulation des trains est interrompue en direction de l'ouest et du nord. L'heure de reprise de circulation est inconnue. L'incendie est proche de certains rails. Cet usager devait rentrer à Toulouse. Il cherche encore une solution. "On n'a pas été prévenus avant de prendre le train à Antibes, que c'était supprimé. Je suis arrivé ici, pris au piège", raconte-t-il.
Des mesures de précaution à l'hôpital
Des difficultés aussi sur le réseau électrique. 400 foyers subissent des coupures, selon Enedis. L'hôpital Nord, lui, est passé sur groupe électrogène, une mesure de précaution. "Il y avait des micro-coupures et une des machines qui est très sensible à ça, c'est l'IRM. En passant sur nos groupes, ça permet d'avoir un courant continu et parfaitement stable. Nous sommes en capacité de produire bien plus que ce que l'hôpital ne consomme", détaille Lionel Velly, directeur médical de la celulle de crise APHM. À l'hôpital, tout comme à la gare ou à l'aéroport, il est impossible pour l'heure de savoir quand sera le retour à la normale.
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