Incendie dans l'Aude : plus de 600 hectares brûlés, le feu n'est toujours pas fixé 

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Article rédigé par France 2 - E. Bonnasse, V. Gaglione, C. Thomas, J_P. Planet, C. Chabaud, Y. Le Teurnier, H. Kamberou-Scobeltzine, C. Legros, images drone : Familiaprod, H. Harcoks. Édité par l'agence 6médias
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Plus de 600 pompiers luttent toujours contre les flammes, dimanche 27 juillet à la mi-journée, dans l'Aude. L'incendie ne progresse plus, après avoir parcouru près de 600 hectares. Des centaines de personnes ont été évacuées. 

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Un sol calciné, recouvert de cendres, et des centaines d'hectares de pinèdes partis en fumée. Dans la matinée du dimanche 27 juillet encore, les pompiers éteignaient un dernier foyer. Dans un quartier de Sigean (Aude), samedi, une maison a brûlé de l'intérieur, et une partie du toit s'est effondrée. À quelques mètres, un voisin a tenté de stopper les flammes à l'aide d'un tuyau d'arrosage. "C'était à ras du portail. On a essayé d'arroser au maximum, chez le voisin un peu. C'était la seule solution de toute façon, laisser brûler là, et essayer de refroidir au maximum les toitures pour éviter que ça prenne sur les bâtiments", raconte-t-il.

Toute la nuit, les pompiers ont lutté contre des flammes attisées par des vents à 40 km/h. "Elles sont à quelques mètres, elles sont encore assez loin, mais elles arrivent petit à petit", décrit Lionel Munoz. Comme lui, ils étaient samedi plus de 630 pompiers mobilisés. Aidés tout l'après-midi par les Canadairs, ils sont parvenus à stabiliser l'incendie.

L'incendie toujours pas fixé

"On vient juste éteindre tous les points chauds qui restent, car le plus gros de la propagation a été stoppé", explique Gabriel Blasco, sapeur-pompier volontaire dans l'Aude.

Samedi, plus de 1 000 personnes ont dû être évacuées. Des habitants et des vacanciers de deux campings ont été hébergés dans un gymnase. "Au bout d'un moment, l'alarme sonne, on évacue, donc les gens se mettent à courir. Les gendarmes sont venus nous dire de prendre des affaires et de nous rendre ici au gymnase", témoigne une femme. Dans la nuit, tous ont pu regagner leur domicile, mais les autorités maintiennent leur vigilance. L'incendie n'est toujours pas fixé et des rafales à 70 km/h sont attendues.

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