Incendie à Martigues : le feu n'est toujours pas éteint
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Voilà plusieurs jours que les flammes ravagent les alentours de Martigues. Un incendie qui est désormais fixé mais pas encore éteint.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Des collines dévorées par les flammes, 250 hectares partis en fumée sur les hauteurs de Martigues. L'incendie qui s'est déclaré jeudi soir est enfin fixé. Dès le départ, des moyens aériens inédits avaient été déployés sur place avec sept canadairs pour contenir le feu. Une stratégie payante. La dernière mission des pompiers : arroser les lisières. Un travail minutieux et capital.
Le Lieutenant Vincent Alberti explique : "La phase de surveillance et de noyage est vraiment la partie la plus importante des opérations de secours parce que c'est elle, en fait, qui va permettre de pérenniser la sécurité sur le secteur et d'éviter que le feu ne se propage sur d'autres zones." Pour guider les équipes au sol, des drones dotés de caméras thermiques survolent la zone sinistrée à la recherche d'éventuelles menaces. Le Lieutenant Christian Lantonnet ajoute : "Ça nous permet de repérer les coins chauds et de permettre aux équipes qui sont au sol d'aller traiter pour éviter qu'il n'y ait des reprises."
Des habitants reconnaissants
Le combat le plus intense a été mené lors d'une première nuit délicate, lorsque le vent soufflait fort. Jusqu'à 1000 soldats du feu ont été mobilisés en même temps pour protéger une centaine d'habitations. La maison de Christine San José s'est retrouvée encerclée par les flammes, mais les pompiers ont réussi à faire barrage. Elle explique : "On avait du feu qui était exactement là, comme ça. Et puis, en l'espace d'une demi-heure, même pas, c'était tout embrasé."
Évelyne Potier, une autre habitante, évacuée avant-hier, a aussi pu retrouver son logement intact. Alors, ce matin, elle est venue remercier les pompiers en personne : "Je leur ai amené de l'eau, de la pastèque, des petits fruits secs, des chips pour leur remonter un peu le moral. Parce que nous, ils nous ont remonté le moral. Ils ont du mérite parce que je vous assure que la fournaise qu'il y avait, c'était dantesque, dantesque."
À Martigues, la phase de surveillance et de noyage va se prolonger dans les prochains jours pour les 200 pompiers maintenus sur le terrain.
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