Incendie mortel à Aubervilliers : un garçon de 12 ans mis en examen
Son frère, âgé de 10 ans, a également été arrêté. L'accident, parti d'un feu de poussette, a fait deux morts, samedi soir.
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Un garçon de 12 ans a reconnu "avoir mis le feu à une poussette avec des allumettes", samedi 7 juin, dans un immeuble d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), causant l'incendie qui a fait deux morts et quatre blessés graves. Son petit frère de 10 ans a confirmé ces déclarations, selon le parquet de Bobigny, mais est resté "évasif sur son propre rôle", lors d'auditions menées par la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.
Les deux garçons ont été présentés à un juge d'instruction, lundi soir. Le grand frère a été mis en examen pour destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort et ayant entraîné des blessures. Le plus jeune bénéficie du statut de témoin assisté. Tous deux sont visés par des mesures de placement distinctes.
La piste criminelle était privilégiée par les enquêteurs depuis dimanche. Trois jours avant cet incendie mortel, l'immeuble avait déjà été touché par un incendie de poussette, qui avait été éteint par des habitants, selon les sites d'Europe 1 et du Parisien. Les soupçons s'étaient portés sur ces mêmes enfants, ce qui explique le rapprochement effectué après le drame.
Immeuble "maudit'
Samedi soir, de nombreux résidents ont pu s'échapper grâce à un échafaudage mis en place pour le ravalement de la façade et en empruntant les échelles des pompiers. Mais deux femmes, prises au piège, ont sauté dans le vide, du côté de la courette intérieure, pour échapper aux flammes, selon un porte-parole des pompiers. Environ un tiers des habitants ont pu regagner leur logement, une fois celui-ci sécurisé par les pompiers. La mairie d'Aubervilliers a mis à disposition des sinistrés un gymnase sous l'égide de la Croix-Rouge.
Cet immeuble en briques des années 1920, connu des services municipaux pour des problèmes d'hygiène et de sécurité et pour des cas de suroccupation, accueillait environ 120 habitants. Plusieurs d'entre eux ont affirmé qu'il n'y avait ni extincteur, ni système d'alerte incendie à l'intérieur du bâtiment, propriété d'un particulier. L'immeuble, "maudit" comme l'a qualifié un voisin, avait déjà été endeuillé par un incendie criminel en mars 2013. Trois migrants égyptiens, qui occupaient un squat, avaient péri.
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