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Incendie de Nice : un des trois suspects interpellé en région parisienne

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incendie dans un immeuble d'habitation à Nice a causé la mort de sept personnes dont quatre mineurs. Il s'agit de la deuxième personne interpellée dans cette affaire.

franceinfo

Radio France

Publié le 22/07/2024 11:32 Mis à jour le 22/07/2024 12:41

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L'incendie meurtrier de NIce s'est déroule dans quartier des Moulins, au cœur d'un projet de rénovation urbaine et en proie au narcotrafic. (VALERY HACHE / AFP)

Un des trois suspects de l'incendie de Nice a été interpellé dimanche 21 juillet par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), en région parisienne, a appris lundi franceinfo de source proche de l'enquête, confirmant une information de BFMTV. L’homme a été placé en garde à vue.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incendie a ravagé un appartement au 7e et dernier étage d'un immeuble du quartier populaire des Moulins, provoquant la mort de sept personnes d'une même famille, dont des enfants de 5, 7 et 10 ans, ainsi qu'un adolescent de 17 ans.

La nuit de l'incendie, des images de vidéosurveillance ont montré "trois jeunes hommes aux visages non dissimulés" sortir de l’immeuble et prendre la fuite peu de temps avant le départ de feu, dans le quartier des Moulins à Nice. L'homme interpellé est suspecté d’être l'une de ces trois personnes.

Une première personne placée en garde à vue vendredi

Une enquête de flagrance est ouverte pour "destruction volontaire par incendie en bande organisée et ayant entraîné la mort et association de malfaiteurs en vue de la commission de faits de destruction volontaire par incendie en bande organisée".

À noter qu'il s'agit de la deuxième personne interpellée dans cette affaire. Vendredi, une personne avait été placée en garde à vue confirmait le procureur Damien Martinelli. Il refusait cependant toute précision, soulignant "la nécessité que le secret de l'enquête, gage d'efficacité tout particulièrement à ce stade des investigations, soit respecté".

Les deux personnes placées en garde à vue "sont déférées ce jour", annonce lundi le parquet de Nice qui requiert leur mise en examen et leur placement en détention provisoire."