Procès de la rue d'Aubagne à Marseille : "Il faut que les peines soient exemplaires", réclame la présidente de l'association Marseille en colère
Une marche "pour la justice et pour un logement digne" est organisée dimanche à Marseille.
"Il faut que les peines soient exemplaires", réclame dimanche 3 novembre sur franceinfo, Kaouther Ben Mohamed, présidente de l'association Marseille en colère, à quelques jours de l'ouverture du procès de l'effondrement d'immeubles de la rue d'Aubagne en plein centre-ville à Marseille, qui se tiendra du 7 novembre au 18 décembre. Le 5 novembre 2018, huit personnes étaient mortes. Une marche "pour la justice et pour un logement digne" est organisée dimanche 3 novembre à Marseille par le "Collectif du 5 novembre : Noailles en colère".
Kaouther Ben Mohamed attend de ce procès des peines "qui soient exemplaires et non symboliques, pour que ce soit une force de dissuasion" notamment pour les "marchands de sommeil, les syndicats qui détournent les yeux, les élus qui ne font pas leur travail". Elle souhaite que les sanctions "servent d'exemple aux futurs fraudeurs, qu'ils savent ce qu'ils risquent et que ça ne restera pas impuni". Elle appelle donc la justice à répondre avec fermeté à cet évènement qui a "traumatisé la ville".
Des élus "pas courageux"
La présidente de Marseille en colère a également dénoncé l'inaction de l'État et des municipalités, "peu importe sous quelle gouvernance, qu'elles soient de droite ou de gauche". "On a des élus qui ne sont pas courageux", affirme-t-elle. Face à la crise du mal-logement, elle s'indigne des élus qui parlent d'"équilibres budgétaires, quand nous parlons de sécurisation des personnes innocentes". Selon elle, "le devoir de substitution légale", qui impose aux collectivités, lorsqu’un propriétaire est défaillant, de prendre en charge les travaux, "n'est pas aujourd'hui assuré".
La présidente de "Marseille en colère" rappelle que le mal-logement n’est pas nouveau et frappe bien au-delà de Marseille, "depuis des décennies". "Tous les locataires ne sont pas protégés", insiste-t-elle. "Cela reste complètement incompréhensible de mourir chez soi comme ça", conclut Kaouther Ben Mohamed.
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