Haute-Loire : deux enseignantes relaxées après avoir giflé des élèves
Deux enseignantes ont été relaxées par le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay (Haute-Loire), mardi, après avoir été accusées d'avoir giflé et tiré les cheveux de plusieurs élèves entre 2013 et 2016.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/05/09/php71SCo5_1.jpg)
Le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay (Haute-Loire) a relaxé, mardi 9 mai, deux enseignantes d’une école maternelle et primaire de Vieille-Brioude, accusées d’avoir giflé et tiré les cheveux de plusieurs élèves entre 2013 et 2016, selon France Bleu Saint-Etienne-Loire.
Les faits concernent cinq filles et sept garçons, victimes selon leur témoignage, de "tapes, claques, coups de pied" de la part des institutrices, ainsi que de propos humiliants ou de mises à l’écart en guise de punition.
De la prison demandée lors des réquisitions
À l’issue de l’audience, le procureur avait requis 1 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis, à l’encontre de l’une des deux institutrices. Pour la seconde, le procureur avait demandé deux mois de prison avec sursis, assortis de 500 euros d'amende.
La relaxe finalement prononcée s’explique par un "vide juridique" en la matière, analyse l’avocat des familles joint par France Bleu St-Etienne-Loire, et qui espère que le procureur fera appel.
"Ce sont bien sûr des débordements déplorables", a réagi, mardi sur franceinfo, Claire Billès. Pour autant, la secrétaire départementale du SNUipp-FSU dans les Bouches-du-Rhône a expliqué que les "conditions de travail font que nous sommes parfois poussés à bout. On résiste, jusqu’au moment où l’on craque".
"La difficulté et le mal-être scolaires se sont médicalisés, externalisés, a rapporté Claire Billès, qui dirige également une école maternelle à Arles. Certaines familles ne peuvent pas suivre. Résultat, des élèves qui sont en souffrance deviennent ingérables, et l’école ne parvient plus à les aider."
Face à cela, "on demande à l’enseignant français d’être parfait, de ne céder à aucune pression. Mais on oublie que l’enseignant est avant tout un être humain", analyse l’invitée de franceinfo, qui regrette notamment la raréfaction des médecins scolaires au sein des écoles primaires et maternelles.
À regarder
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter