Evasion de Redoine Faïd en 2013 : le médiatique braqueur condamné à 10 ans de réclusion
La cour d'assises du Nord a rendu son verdict mardi soir concernant la spectaculaire évasion de la prison de Sequedin de Redoine Faïd.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/03/14/phpbL55YZ_1.jpg)
Redoine Faïd a été condamné mardi 14 mars au soir à 10 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Nord pour son évasion avec prise d'otages de la prison de Sequedin en 2013. Ses quatre complices ont écopé entre trois ans, dont deux avec sursis, et quatre ans ferme.
La peine de Faïd est légèrement inférieure à celle demandée lundi par l'avocat général Eric Bedos, qui avait requis entre 12 à 14 ans de prison. Pour ses présumés complices, il avait sollicité de trois à sept années.
Pas d'appel a priori
Le 13 avril 2013, Faïd s'était évadé en moins d'une demi-heure, prenant quatre surveillants en otages, utilisés ensuite comme boucliers humains, et faisait exploser cinq portes au plastic avant d'être récupéré en voiture par un complice.
A l'énoncé de sa peine, après neuf heures de délibération, Faïd n'a eu aucune réaction, se contentant d'échanger quelques mots avec son avocat. Selon Me Christian Saint-Palais, son client ne devrait a priori pas faire appel. L'avocat s'est dit "heureux" auprès de la presse que le jury ait "fait une lecture rigoureusement juridique du dossier". "Dix ans, c'est lourd", a-t-il toutefois regretté.
Les jurés n'ont pas retenu la circonstance aggravante de bande organisée concernant l'usage d'explosifs, et le chef d'enlèvement arbitraire d'otages - sauf pour le dernier des quatre.
"Si c'était à refaire, je ne le referais pas"
"Je réitère mes regrets concernant toute cette histoire, surtout concernant le personnel pénitentiaire (traumatisé, ndlr). Si c'était à refaire, je ne le referais pas", avait assuré l'accusé lors de sa dernière prise de parole, minerve au cou après un accident mineur ayant impliqué la veille son fourgon pénitentiaire.
L'avocat général avait motivé lundi ses lourdes réquisitions par le caractère récidiviste du truand, qui avait déjà comparu pour trois prises d'otages lors de braquages, dont deux fois aux assises au début des années 2000.
À regarder
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Le préfet de Paris Laurent Nuñez succède à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
-
Plan de paix pour Gaza : quatre nouveaux corps d'otages ont été remis à Israël
-
SFR bientôt racheté par ses concurrents ?
-
Musée Chirac : braqué puis cambriolé en 48 heures
-
Otages israéliens : révélations sur leur détention
-
Réforme des retraites : suspendue pour 3,5 millions de Français
-
Gouvernement de Sébastien Lecornu : censure ou pas censure ?
-
Coup d'envoi de la vaccination contre la grippe
-
Skai Isyourgod, le phénomène du rap chinois
-
Délit de fuite : la vie brisée de Marion
-
Disparition des coraux : une menace pour l'humanité
-
Bac de maths en 1ère, une bonne nouvelle ?
-
Une minute de silence en hommage à ces profs tués
-
IA : des paysages touristiques trop beaux pour être vrais ?
-
Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle
-
Pourquoi ton lycée pro est en grève aujourd’hui
-
La joie des Palestiniens libérés des prisons israéliennes
-
Le prix Nobel d'économie est pour la suspension de la réforme des retraites
-
François-Xavier Bellamy défend la posture de Bruno Retailleau qui chute dans les sondages
-
Lecornu II : des nominations surprises
-
Enquête après la mort de Sara, 9 ans
-
Madagascar : le président contesté écarte toute démission
-
Le gouvernement Lecornu II face à la réforme des retraites.
-
"Mange mon cul noir", Yseult (encore) en clash
-
"Ce n'était plus ma femme" : l'ultime interrogatoire de Cédric Jubillar avant le verdict
-
"Il faut suspendre la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter